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Ce papier présente une analyse comparative des formes de croissances urbaines entre les villes d’Avignon et de Constantine, afin de caractériser les effets induits sur les zones agricoles et naturelles. Nous discutons également des arbitrages qui peuvent exister entre les différentes dynamiques possibles, au sens de la régulation des usages des sols. Formellement, nous proposons une méthode permettant de quantifier les types de changements d’occupation du sol aux moyens de la télédétection et leur caractérisation par des métriques paysagères. Nous montrons qu’alors que les types de développement choisis dans les deux communes sont totalement différents (une extension en tache d’huile basée sur des habitats de basse densité pour Avignon et un développement en archipel de zones d’habitats collectifs pour Constantine), leurs incidences sur les espaces agricoles et naturels sont de même nature, conformément à des constatations antérieures sur d’autres villes du bassin méditerranéen.
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