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La Résistance Algérienne dans les Ecrits du soi et de L’autre entre 1830 et 1962

المصدر: مجلة الموروث
الناشر: جامعة عبد الحميد بن باديس مستغانم - كلية الأدب العربي والفنون - مخبر الدراسات الأدبية واللغوية في الجزائر من العهد التركي إلى القرن العشرين
المؤلف الرئيسي: Levallois, Michel (Author)
المجلد/العدد: ع2
محكمة: نعم
الدولة: الجزائر
التاريخ الميلادي: 2013
الشهر: ماي
الصفحات: 37 - 54
ISSN: 2253-0908
رقم MD: 1003381
نوع المحتوى: بحوث ومقالات
اللغة: الفرنسية
قواعد المعلومات: HumanIndex
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المستخلص: Dès 1837, quelques saint-simoniens ont rédigé des articles et des brochures reconnaissant la réalité et la légitimité de la résistance des Algériens à la conquête coloniale, ce qui leur valut d’être stigmatisés comme “arabophiles” ou “indigènophiles”. Après la reddition de l’Émir Abd el Kader en décembre 1847, ils ont inspiré une politique qui a été improprement appelée du “Royaume arabe”, mais qui, dans l’esprit de ses promoteurs et de Napoléon III ambitionnait de rendre aux Algériens musulmans leurs terres, de respecter leur religion, leur langue ainsi que leurs institutions religieuses et judiciaires, de les faire participer à la gestion de leur pays afin de leur assurer un avenir meilleur avec l’aide des Français. Cette politique conçue comme une association respectueuse et réciproque et non comme une assimilation et une domination, était présentée aux Français comme ayant pour principe le remplacement de la colonization par la civilisation. “Les colonistes” vouèrent une haine féroce à ses auteurs et à ses propagandistes appelés en dérision ” professeurs de Royaume arabe”. Elle a sombré en 1870 avec la chute de l’Empire, mais les ”indigènophiles” ont continué à défendre plusieurs années encore, les droits et la dignité du peuple algérien, contre la politique d’assimilation de la troisième République qui niait le fait national algérien et qui justifiait la domination coloniale au nom des principes républicains. Je vais vous parler des écrits que nous a laissés un certain Ismaÿl Urbain qui fut le témoin de la résistance algérienne, dès son arrivée à Alger en avril 1837 et jusqu’à sa mort à Alger en 1884. Il s’en est fait l’avocat, et d’une certaine façon le complice, auprès des plus hautes autorités civiles et militaires françaises d’Alger et de Paris, et auprès de l’opinion publique,. Trois questions préalables

ISSN: 2253-0908