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Le coût du non-Maghreb pèse lourdement dans l’émergence de la région dans tous les domaine; géostratégique, économique et sécuritaire. Le sport est un élément de rapprochement des peuples indépendamment de leur inimitié sociologique ou politique. C’est un puissant facteur de rassemblement au-delà des clivages historiques, politiques, ethniques et sociaux. Nous l’avons observé particulièrement lors des Jeux Olympiques où les frères ennemis de deux Corées défilaient ensemble sous la dénomination commune de Grande Corée. Le soutien unanime de tous les pays maghrébins à la candidature du Maroc pour l’organisation de la coupe du monde 2026 est une illustration que la diplomatie sportive transcende les clivages partisans ou nationaux. II faudra aller plus loin pour présenter une candidature maghrébine commune pour avoir une chance d’organiser cet événement en 2030. Et d’ailleurs c’est l’analyse et la demande des jeunes et intellectuels maghrébins exprimées fortement sur les réseaux sociaux après l’échec du Maroc face au trio des pays nord-américains. Cette candidature commune aura plus de chance d’être soutenue officiellement par l’Union africaine pour devenir de facto une candidature continentale. Cela consolidera l’africanité originelle, naturelle et identitaire du Maghreb. Les pays méditerranéens captent 40% des flux touristiques mondiaux. L’offre sportive maghrébine, permettant de moderniser et/ou de proposer une offre touristique commune serait un puissant facteur d’intégration régionale sur les plans diplomatique et économique. Le politique suivra nécessairement le mouvement pour une effectivité réelle de l’intégration maghrébine.
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