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The distinction between the public domain and the private communal domain has given rise to much debate. Thus, after having greatly inspired publicist doctrine, it seems that it is beginning to give way to new challenges. Indeed, the analysis of the public domain and the private domain, revealed a tendency to focus on the valuation of its exploitation, the managerial rules to be applied to its management, the logic of performance, the budgetary constraints and the reduction costs. It is undoubtedly useful, in this context, to return to the founding principles of the Moroccan legal system and its evolution to determine whether the public domain is indeed an object of property, before being an object of management. In fact, the question of the “borders” of the public domain and the private communal domain prompts us to wonder if the public domain can be the object of property? But the specificity of the public domain, oriented towards the realization of the general interest, imposes a special regime. Thus, goods assigned to direct public use or to a public service are protected in particular by original administrative procedures. The analysis of this problem requires revealing the criteria for distinguishing between the two types of property of local authorities. This analysis led us to note that the differentiation criteria remain insufficient. This implies that this is a technical distinction to allow the administration to ensure the management and protection of its property.
La distinction entre le domaine public et le domaine communal privé, a suscité beaucoup de débats. Ainsi, après avoir beaucoup inspiré la doctrine publiciste, il semble qu’elle commence à céder la place devant de nouveaux enjeux. En effet, l’analyse du domaine public et du domaine privé, a révélé une tendance à mettre l’accent sur la valorisation de son exploitation, les règles managériales à appliquer à sa gestion, la logique de performance, les contraintes budgétaires et la réduction des coûts. 11 est sans doute utile, dans ce contexte, de revenir aux principes fondateurs du système juridique marocain et son évolution pour déterminer si le domaine public est effectivement un objet de propriété, avant d’être un objet de gestion. En fait, la question des “frontières” du domaine public et domaine communal privé, nous pousse à se demander si le domaine public peut-il faire l’objet de propriété? Mais la spécificité du domaine public orienté vers la réalisation de l’intérêt général, impose un régime spécial. Ainsi les biens affectés à l’usage direct du public ou à un service public, sont protégés notamment par des procédures administratives originales. L’analyse de cette problématique nécessite de révéler les critères de distinction entre les deux types de biens des collectivités territoriales. Cette analyse nous amené à relever que les critères de différenciation demeure insuffisants. Cela implique qu’il s’agit d’une distinction technique pour permettre à l’administration d’assurer la gestion et la protection de ses biens.
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