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Le XIXème en France est une période qui connaît de grands bouleversements au niveau politique, industriel, technologique et commercial. Cette transformation sociale provoque un capitalisme dur qui accentue la différence des classes et toutes sortes d'actes immoraux. Cet article, étudie à travers La bête humaine, roman d'innovation technologique, de meurtre, d'injustice, de violence sexuelle, de perversion et de corruption sous le règne du second Empire, la vie tumultueuse de Séverine. Cette femme, victime d'abus sexuel depuis l'enfance, est forcée par son jaloux époux, le cocu, à participer au meurtre de son bourreau découvert, dans une société où le sexe est considéré comme un instrument de changement au même titre que la machine nouvellement inventée. Alors, cette étude critique, à l'aide de L'Événement Interdiscursif (Jürgen Link et Ursula Link-Heer) qui privilégie le système synchrone des symboles collectifs, permettra de dévoiler comment la terrifiante vie de la femme assassine se transforme en une vie romantique perverse. Il s'agit donc d'opter pour une extraction naturelle ou contre nature au sein des idées qui se manifestent dans le texte pour y dégager, les contours multiformes de l'émergence d'une vision sociale perverse.
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