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|b Father Anawait was greatly interest in Arab and Muslim philosophy, such interest was variously demonstrated in his studies, editions of classical texts, translations, as well as the papers he presented in Arab and international conferences. Anawait presented us with two important works on Arab-Muslim philosophy; the first was ‘The works of Avicennia’ published in 1950, and the other was ‘The works of Averroes’ published in 1978. In both books, the degree of his interest in both philosophers is clearly discernible. On turning to his efforts in studying and editing the works of Avicennia, especially his editing of parts of ‘The Book of Healing’, of whose editing committee he was a working member, as well as his translation of these parts to the French language, and his participation in the various conferences held in Baghdad, Tehran, and other countries, and comparing this with his writings on Averroes and editing Averroes’s medical works in collaboration with others, in addition to not participating in two renowned conferences on Averroes, the limitedness of his writings on the philosopher of Cordoba in comparison to the great effort he dedicated to Avicennia. I present father Anawati’s work on Averroes’s works, its divisions, and subjects, whether he dealt with the various sources to study Averroes, or the modem studies on him, especially European translations and works on him. I gave special attention to Thomists to whom Anawait belongs and who view these works as out of line with their beliefs in order to demonstrate the West’s refusal to Averroism. Anawait clearly and amply confirms such refusal and lists what he calls the mistakes of Averroes. This allows us to conclude that the Thomist father Anawati was more close to Avicennism and far from Averroism.
|d Le père Anawati manifesta un grand intérêt aux philosophes arabes musulmans, intérêt qui se manifesta sous diverses formes comme récriture, la vérification et la traduction, à part les recherches qu’il présenta dans les conférences arabes et internationales. Autour de ces deux philosophes il présenta deux ouvrages ' Importants dont le premier s’intitule Ecrits d'Avicenne (1950) et le second Ecrits d’Averroès (1978). Dans ces deux ouvrages, se manifeste l’intérêt accordé à ces deux philosophes. Si nous révisons ses efforts dans l’étude et la vérification des écrits d’Avicenne en particulier les vérifications des parties de ouvrage intitulé Les guérisons dont il fut membre dans le comité de vérification et de traduction de certaines parties vers le français, ainsi que sa participation dans de nombreuses conférences tenues autour de sa philosophie à Bagdad et à Téhéran ainsi qu’à d’autres pays. Nous comparons ceci à ce qu’il écrivit sur Averroès et sa participation à la vérification des Lettrés de la nature et son refus de participer à deux conférences internationales sur lui et qu’il présenta en détails dans son ouvrage intitulé Les écrits d’Averroès où il nous présente le peu qui fut écrit sur le philosophe de Cordoue en comparaison avec le grand effort qu’il consacra à Avicenne. Nous présentons l’ouvrage du père Anawati intitulé Ecrits d’Averroès et ses différentes parties et sujets, ainsi que les différentes sources de l’étude d’Averroès et les études modernes notamment ses traductions , les positions et les opinions des Européens et la détermination des thomistes auxquels appartient Anawati parmi ceux qui trouvent dans ses écrits une divergence par rapport à ce qu’ils croyaient afin de monter le refus de l’Occident de l’aveiroïsme. Il élabore de manière évidente ce refus et il confirme ce qu’il appelle «failles» d’Averroès. C’est ce qui nous confirme le rapprochement du père Anawati thomiste d’Avicenne et son éloignement d’Averroès.
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