المصدر: | نقد وتنوير |
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الناشر: | مركز نقد وتنوير للدراسات الإنسانية |
المؤلف الرئيسي: | Meryem, Hilal (Author) |
المجلد/العدد: | ع6 |
محكمة: | نعم |
الدولة: |
أسبانيا |
التاريخ الميلادي: |
2021
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الشهر: | يناير |
الصفحات: | 353 - 381 |
ISSN: |
2414-3839 |
رقم MD: | 1267712 |
نوع المحتوى: | بحوث ومقالات |
اللغة: | الفرنسية |
قواعد المعلومات: | EduSearch |
مواضيع: | |
رابط المحتوى: |
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المستخلص: |
In recent years, the issue of dropping out of school has been a political and social affair that sparked much ink. In many countries, dropping out of school has emerged as a serious phenomenon given its devastating consequences which have made it a priority on the social, economic and psychological levels. Consequently, many governments have mobilized multiple anti-dropout measures. However, those measures have often neglected the causes that are intrinsic to the school, the teacher, and the immediate environment of the school, such as school bullying, stigmatization, labelling of underperforming students, lack of benevolent attitude on the part of the teacher, impunity or lax discipline, and victimization. These factors could push students to leave school prematurely. More probable than not, schools which lack sufficient human, technical and pedagogical resources shall bear an escalated magnitude of the phenomenon. The families indeed have avital impact upon the academic success of their children, yet schools should retain their dominance on the educational, academic success, and prevention of all forms of dropout and deviance. Hence, we hypothesis that dropping out of school is a form of violence against the student when the school does not intervene to stop it. In other words, leaving the school system prematurely would be a sort of violence manifestation against dropout students. Acting on dropouts, as much as this would be facilitated by warning signals that psych educators and school officials should detect in time, requires really educational and multidisciplinary preventive strategies. Depuis plus d’une décennie, la problématique du décrochage fait couler beaucoup d’encre et constitue une affaire politique et sociale. En effet, dans nombre de pays le décrochage scolaire est apparu comme un véritable phénomène vu ses conséquences dévastatrices qui en ont fait une priorité sur le plan social, économique et psychologique. La preuve en est que les gouvernements des différents pays concernés se sont réellement mobilisés en adoptant de multiples stratégies anti décrochage tout en laissant de côté ou en négligeant parfois des causes intrinsèques à l’école, à l’enseignant et à l’environnement immédiat de l’élève. Parmi ces causes, on citera le harcèlement scolaire, la stigmatisation et l’étiquetage des élèves à bas rendement scolaire, l’absence d’attitude bienveillante de l’enseignant, l’impunité ou le relâchement disciplinaire et la victimation. Ces causes ou facteurs pourraient être une incitation à une sortie prématurée de l’école. Il est évident que l’école qui n’aurait pas les moyens humains, matériels, artistiques et pédagogiques suffisants et adaptés pour prendre en charge les enfants présentant certaines difficultés, verrait beaucoup plus, ses élèves décrocher. Si la famille de l’élève joue un rôle essentiel dans sa réussite scolaire, l’école se devrait pourtant de garder le monopole dans l’éducation, la réussite scolaire et la prévention contre toutes formes de décrochage et de déviances. D’où l’hypothèse que le décrochage scolaire serait une forme de violence subie par l’élève lorsque l’école n’a pas ou n’utiliserait pas les moyens de le retenir et de l’épanouir. En d’autres termes, la sortie prématurée du système scolaire serait une violence manifestée à l’égard du décrocheur. Agir sur le décrochage nécessite une véritable stratégie pédagogique et pluridisciplinaire de prévention d’autant que celle-ci serait facilitée par des signaux d’alerte que les psychoéducateurs et les responsables d’école devraient détecter à temps. |
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ISSN: |
2414-3839 |