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|b By most standards, Ghana can, prudently enough, be defined as one of the most politically stable nations on the African continent, which in itself is, a prerequisite for economic prosperity. On the one hand, this West African country possesses mineral resources, gold and diamonds in particular, hence its former name of Gold Coast, and on the other, it succeeded to establish a democratic tradition after long years of political upheavals. There is an expectation, then, that a momentous time like the one of oil discovery in 2007 would mean a quicker and steady economic growth and a better quality of life for Ghanaians. But this hydrocarbon potential does not produce wealth in itself, good economic management does. The present paper sets out to examine the impact the black gold had on national economy in Ghana, and by extension, the effect on its social life. It endeavours to inquire into the extent to which oil discovery responded to Ghanaian expectations and whether the administrations of Atta Mills and later Mahama exploited this new energy in a way that benefited more than just a small elite. Findings tend to suggest that weak economic management in oil industry, predominantly characterized by a lack of transparency over oil revenues, in addition to a lack of discernment as to prioritized sectors, agriculture in particular, the cornerstone of national economy in Ghana, led to public disillusion.
|d Selon la plupart des normes, le Ghana peut, assez prudemment, être défini comme l'un des pays les plus politiquement stables du continent Africain, ce qui en soi est une condition préalable à la prospérité économique. D'une part, ce pays de l’Afrique de l’ouest possède des ressources minérales, en particulier l'or et les diamants, d'où son ancien nom de Côte de l'Or, et d'autre part, il a réussi à établir une tradition démocratique après de longues années de bouleversements politiques. On s'attend donc à ce qu'un moment aussi important que celui de la découverte du pétrole en 2007 se traduise par une croissance économique plus rapide et régulière ainsi qu’une meilleure qualité de vie pour les Ghanéens. Mais ce potentiel d'hydrocarbures ne produit pas de richesse en soi, c’est sa bonne gestion économique qui le fait. Le présent travail vise à examiner l'impact de l'or noir sur l'économie nationale du Ghana et, par extension, son effet sur sa vie sociale. Il s'efforce de déterminer dans quelle mesure la découverte du pétrole a répondu aux attentes du pays et si les administrations d'Atta Mills et, plus tard, de Mahama ont exploité cette nouvelle énergie d'une manière qui a profité à plus qu'une petite élite. Les résultats tendent à suggérer que la mauvaise gestion économique de l'industrie pétrolière, caractérisée principalement par un manque de transparence sur les revenus pétroliers, en plus d'un manque de discernement quant aux secteurs prioritaires, l'agriculture en particulier, pierre angulaire de l'économie nationale au Ghana, a conduit à une désillusion de la population.
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