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L’évolution de la culture du kif dans les montagnes du Rif a eu une influence négative sur l’Homme et l’espace, ce qui a bouleversé la vie socio-économique de la majorité de la population et a dévalorisé les autres secteurs productifs. En fait, parmi les potentialités énormes, non valorisées, du «bled du kif», qui inclut les tribus du pays des «Senhaja Sraîr», on trouve le patrimoine architectural qui pourrait être une locomotive pour le décollage économique et devenir le principal levier de développement durable tout en procédant à sa réhabilitation. Des maisons à toit à double pente, qui apparaissent à la sortie de Targuist vers Ketama à l’ouest, qui sont généralement groupées en agglomération que l’on pourrait assimiler à des villages ou à des hameaux selon leur taille ; et des moulins hydrauliques, des moulins à huile, des fours traditionnels du pain, des fours à distiller les souches de cèdre pour obtenir le goudron, etc. représentent une architecture identitaire de ces Berbères (Amazighs) qui persistent dans le massif de «Senhaja Sraîr» au haut Rif central. Une enquête menée dans le territoire des «Senhaja Sraïr», montre un impact positif de l'action de la réhabilitation du patrimoine architectural sur l'environnement en général, et l’habitabilité des cultivateurs du kif en particulier.
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