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L’Algérie est l’un des pays confrontés à des phénomènes climatiques extrêmes, durant ces dernières décennies, la population de Bejaia (Nord centre d’Algérie) a été de plus en plus exposée aux risques d’inondations, qui ont provoqué des dommages sur les populations et leurs environnements. La ville de Ghardaïa (ville désertique au Sud du pays) aussi a subi des dommages importants lors des crus de 2008, dont 47 victimes, une centaine de maisons et équipements détruits. Actuellement, environ 30222 habitants et 6471 logements sont exposés au risque inondation dans cette ville (KHALED.F 2010) Aussi, le changement climatique est un facteur clé dans l'augmentation de la chaleur, du risque et de l'étendue des incendies de forêt dans le monde. Le risque de feu de forêt dépend d'un certain nombre de facteurs naturels ou anthropiques, notamment la température, l'humidité du sol et la présence d'arbres, d'arbustes et d'autres combustibles potentiels ou déclencheurs d’incendies tels que les déchets. Tous ces facteurs ont des liens directs ou indirects forts avec la variabilité climatique et le changement climatique. La succession des inondations et feux de forêts qu'enregistrent les villes interpellent les chercheurs vers une nouvelle façon de réfléchir et de penser la ville avec le climat, notamment, et la gestion des zones inondables et la lutte contre les feux de forêts ; La dynamique de l’urbanisation en zone à risque accroît la priorité que constitue l'élaboration des Plans de Prévention des Risques naturels (PPRN). Cette modeste recherche tend à répondre à la question d’impact des aléas climatiques (crues et inondations, feux de forêt) sur la ville ? Et Quelle opportunité d’élaborer un PPRN dans le cadre de la gestion des risques et d’amélioration de la résilience urbaine ?
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