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Avec la mise en oeuvre de la politique européenne de voisinage et les réformes du traité de Lisbonne, l’Union Européenne inaugurait un nouveau processus de relations sur des nouvelles formes, dites privilégiées, avec ces partenaires, où le Maroc a été le premier bénéficiaire du statut avancé (2008) au niveau du sud de la méditerranée. Ce type de relations, qui est basé sur le «principe de différenciation» et les dispositions du traité de Lisbonne (Article 8) , et l’option de «moins que l’association, plus que l’adhésion» , particulièrement avec le Maroc ; reste vague, ambiguë, complexe et composé ; faute d’une définition juridique. C’est ainsi que la déclaration d’association pour la prospérité partagée (2019) n’en prêtait pas attention. En effet, Le principe de différenciation au sein de l’UE a permis de réaliser une intégration unitaire globale par des relations multilatérales de complémentarité. Quant aux relations avec les pays voisins, il a eu pour objectif de renforcer et pérenniser leur l'intégration bilatérale dans l'espace européen. De ce fait, les analyses théoriques juridiques et politiques qui s'opéraient au niveau des institutions européennes devraient prendre en compte les profondes vicissitudes régionales et internationales, qui nécessitent un renouvellement des approches et logiques.
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