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L’avènement des régimes dictatoriaux dans la plupart des pays après les indépendances modifie en égale mesure la position de l’écrivain africain, sa création, et implicitement, la manifestation de son engagement. Les romanciers dénoncent les multiples abus qui caractérisent certains Etats africains indépendants. La soldatesque, la tyrannie, la corruption, l'irresponsabilité et d'autres méfaits sont imposés au peuple qui s'attendait aux changements et à l'amélioration de sa condition de vie. La question de la réalité de politique va donc se ramener à une question de rhétorique. C’est-à-dire comment les écrivains présentent le pouvoir politique qui, dans bien des espaces, est considéré comme élément d’entrave aux libertés fondamentales des citoyens. Nous l’expérimentons à travers Assèze l’Africaine (Calixthe Beyala), L’Impasse (Daniel Biyaoula), Epitaphe (Antoine Matha). L’ensemble des textes du corpus exploite donc le sous-thème de l’arbitraire. Ils montrent bien que les héros y font face dans un contexte de rapport de forces avec des appareils répressifs qui les accusent injustement et les traquent.
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