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Cet article cherche à contribuer au discours littéraire en effectuant une analyse comparative des représentations de la mère hypothétiquement absente et celle qui est morte dans trois romans : Tropique de la violence de Natacha Appanah, Amours cruels, beauté coupables de Rabia Diallo et Sous fer de Fatoumata Keita. Les trois romans illustrent de manière concourante ce que les enfants sans mères vivent en Afrique postcoloniale. La question de recherche principale s’articule autour du vécu global des enfants marginalisés. La théorisation de Spivak « les subalternes, peuventelles parler ? » est la question autour de laquelle cette étude s’articule. « La conscience de l’oppression » de Simone De Beauvoir démontre qu’en partageant leurs expériences, les enfants enchainés peuvent se détacher de tous les maux qui les oppriment. L'analyse de ces romans montre que les questions de genre amplifient la soumission de la fille en Afrique. Cet article conclut que l’absence de la mère mène au désastre et à un résultat tragique pour les enfants. Ils ont une incidence nettement plus élevée d'abus de drogues et de grossesses précoces.
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