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La genèse du roman a toujours occupé une place remarquable dans les travaux des critiques, des philosophes de l'esthétique et des comparatistes. Dés que la nouvelle critique a mis l'accent sur l'impasse du texte clos en théories systématiques et immanentes, en conçoit un retour sans replis aux approches génétiques. Mikhaïl Bakhtine ; un philosophe de l'esthétique et un érudit critique russe, démontre dans un cadre purement anthropologique et sociologique que le roman est un descendant de plusieurs genres inférieurs comme le dialogue socratique, la Ménippe et le carnaval. L'entreprise de cet article envisage les outils épistémologiques, percées par Bakhtine pour comprendre la généalogie d'un genre littéraire, conçu dans les temps moderne comme un genre ouvert à d'autres genres et infini. \
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