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|d Le roman « Mémoire de la chair » de Ahlam Mosteghanemi s’entremêle clairement d’un point de vue contextuel avec le roman de Malek Haddad «Le quai aux fleurs ne répond plus », ceci est évident en particulier dans l’espace des villes, à savoir « Constantine » et « Paris » où le héros « Khaled Ben Toubal » a passé sa vie d’espoir et de douleur. \ De l’espace «Constantine», Mosteghanemi a choisi plusieurs sous-espaces, dont la maison, les rues, les montagnes, et le lycée, et ce sont les mêmes sous-espaces cités par Malek Haddad, néanmoins la différence entre les deux auteurs réside dans l’introduction par Mosteghanemi de nouvel événements temporels à ces espaces qui n’existaient pas chez Malek Haddad. \ La ville de Paris était pour Khaled, le héros et célèbre peintre du roman «Mémoire de la chair», était un espace d’inspiration et d’ingéniosité artistique, elle était également inspiratrice du poète et romancier talentueux du roman « Le quai aux fleurs ne répond plus ». \ La maison était le sous-espace commun dans les deux romans, mais Mosteghanemi a ajouté d’autres sous-espaces passés sous silence dans le roman de Haddad, tel que l’espace de la foire et l’espace de la cafétéria. Elle a en revanche supprimé des espaces et événements qui font partie du Roman de Haddad et cette suppression ou addition est une caractéristique fondamentale de l’intertextualité poétique.
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