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Le phénomène du chômage des nouveaux diplômés constitue l'une des préoccupations majeures aussi bien que dans les états développés que ceux en voie de développement. Ainsi, il était à l'origine des révolutions arabes ou ce qu'on s'est convenu d'appeler le printemps arabe. L'augmentation du nombre des nouveaux diplômés universitaires année après année s'est déroulée en l'absence d'une stratégie efficace visant l'absorption et l'investissement dans ces individus qualifiés. Tous les indices démontrent que la qualité de l'enseignement supérieur est étroitement liée à son efficacité, c'est-à-dire en sa capacité de répondre aux besoins de l'économie, du marché du travail ainsi que ceux de la société d'une façon générale. En tant que tel, l'université est amenée à proposer des formations de qualité en fonction du marché de travail. Notre étude se propose de mettre toute la lumière en exergue la contribution de l'université algérienne dans la préparation des étudiants au marché du travail, et ce dans le but d'une meilleure insertion professionnelle. Pour ce faire, nous nous proposons d'étudier quatre indices a savoir l'évaluation à l'université – le contenu des programmes- l'organisation de la formation- disponibilité des services d'aide et d'orientation pour les étudiants. A cet effet un questionnaire a été élaboré pour la collecte des renseignements pour la réalisation de cette étude. Contenant 27 items, divisés en quatre axes, le questionnaire a été remis à un échantillon aléatoire composé de 120 enseignants de l'université d'Oum El Bouaghi. Ces derniers ayant des grades différents et appartenant à diverses facultés. Au terme de notre étude, nous sommes parvenus aux résultats suivants : l'université algérienne, et ce en fonction des indices cités en haut, est incapable de préparer les étudiants au marché du travail et ne contribue pas à leur insertion professionnelle. Ce qui explique l'absence totale d'une cohérence entre ce qu'elle met sur le marché du travail et les besoins de ce dernier. \
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