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Cet article traite en partie, la contribution de la civilisation Arabo-Musulmane, dans la renaissance et, le progrès de la civilisation Européenne de poste décadence. D'abord, et, à l'instar des autres civilisations, celle des arabes, avait été le dépositaire, des acquis scientifiques et philosophiques des civilisations précédentes; en l'occurrence, la gréco- Romaine, la judéo-chrétienne, et celles de l'orient antique. Cet héritage, multi-civilisationnel, ethnique, linguistique, etc.. dont les Arabes, avaient bénéficié, à la longueur de leurs expéditions acquises, en Asie, en Afrique et en partie en Europe, leur avait permis, une fructification de leur propre civilisation dans son mouvement, et dans sa mutation. En effet, cette donnée avait impulsé, les arabes à prendre connaissance de l'héritage matériel et immatériel universel, notamment celui des gréco-Romains, par la vertu de la traduction et de l'interprétation, en un temps jugé record, et d'oeuvrer eux même par la suite, dans un processus de progrès tous azimuts à promouvoir leur civilisation universelle. Celle-ci, doit on dire, qu'elle s'est distinguée par un respect remarquable envers les croyances et les moeurs, des autres peuples et nations à travers le monde. Sans pour autant négliger la mise en valeur des patrimoines scientifiques et philosophiques de leurs antécédents. Quant à la contribution des philosophes et scientifiques Arabes, dans les différents domaines de la connaissance, demeure un vecteur déterminant, dans la renaissance de la civilisation occidentale. On pourrait citer parmi ces domaines : - la philosophie - l'astronomie - la médecine et la pharmacie - les mathématiques - l'algèbre - la géographie - la physique et ses applications …etc la contribution des Arabes dans ces domaines, notamment en philosophie, ne s'est pas limitée à commenter la philosophie grecque, depuis Thalès à Platon et Aristote. Mais plutôt, les philosophes Arabo-Musulman, tel que El-Kendi, Pharabi, Ibnou-Sina, El Ghazali, et pour ne citer que ceux la. Ces philosophes se sont attelés à commanter, à même critiquer les théories philosophiques grecques, sur la métaphysique, la morale, la politique, la religion etc… tout en restant fidèle à sa foi religieuse monothéiste islamique, la philosophie Arabe a pu trouver l'entente et la concordance subtile, entre le savoir religieux et philosophique, autrement dit, la cohabitation de la raison, et de l'âme, dans l'intelligibilité et l'entendement de l'être humain. Dès sa genèse, l'islam, comme, d'ailleurs les deux autres grandes religions monotheists (le judaïsme et le christianisme) à représenté une, révolution sur le plan de la croyance et de la pensée. Il a affirmé que tout croyant se doit, de mettre en application dans sa vie le célèbre principe: qu << 'il n' y a qu'un seul Dieu et Mohamed est son Prophète. >> Par conséquent, il s'est démarqué de toute << idolâtrie >> car << Dieu est au dessus de l'homme, il n'est pas une chose parmi d'autres >> La suprématie de Dieu, sur l'homme, n'exclut pas, la liberté, ni la volonté de ce dernier, ni dans ses actes, ni dans ses croyances et sa réflexion. Autant il est libre, autant il est responsable. Conformément à cette vision là, les philosophes Arabes pourtant, influencés par leurs précédents grecques, sont restés intransigeants sur la question de la religion, en refusant d'admettre la philosophie païenne grecque dans son ensemble. Ibn-Rochd (transformé, en Averroès), illustre philosophe Arabe et, commentateur d'Aristote avait la plus haute notoriété sur, la philosophie médiévale et Moderne Européenne. Bertrand Vergely dira de lui ceci : << au XIII eme siècle , des penseurs comme Siger de Brabant( 1235 - 1281 en XIV siècle ) au Moise de narbonne ( 1300- 1362) au XIVeme siècle , lui emboîteront le pas , la polémique déclenchée par l'averroïsme au moyen Age a été extrêmement vive, les théologiens voyant dans l'averroïsme une théorie de la nature satisfaisant la raison en faisant l'économie de Dieu. D’où pour la postérité, l'image d'Avéres comme étant le premier grand rationaliste des temps modernes, défenseur de l'idée d'une nature autonome.>> ( ) L'impacte de la rationalité et de la méthodologie arabes, dans la renaissance européenne des moyens Age et des temps modernes, a pratiquement, touché tous les domaines de la connaissance. Outre la philosophie, on constate bien entendu, son influence, sur les mathématiques et l'astronomie : << l'étude des mathématiques fut très répondue chez les Arabes. Ils cultivèrent surtout l'Algèbre, l'Astronomie aussi, fut une des premières sciences cultivées à Bagdad>>. ( ) De même, pour la Médecine, les sciences géographiques, les sciences physiques, et leurs applications etc… Les arabes demeurent enfin de compte, sans prétention aucune, des précurseurs, ayant contribués objectivement au progrès et au développement de la civilization occidentale. D’où l'intérêt d'y rappeler, surtout que, cet occident comblé de fierté pour ses inventions et sa supériorité, par rapport à l'orient, le dénie aujourd'hui, sous tant de prétextes, suscitant en nous indignation et interrogation. La modeste contribution, que nous apportons ici, dans notre article, vise entre autre, à attirer l'attention surtout pour nos jeunes chercheurs, sur le fait, que leurs ancêtres, ovaient eù, eux aussi, leur part dans l'édification du patrimoine universel, intellectuel , scientifique ..etc
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