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Migrations et Vulnerabilites Differenciees Face aux Secheresses Sahel et Aux Cyclones Littoraux Antillais

المصدر: البحث العلمي
الناشر: جامعة محمد الخامس - المعهد الجامعي للبحث العلمي
المؤلف الرئيسي: Jacob, Veronique Lassailly (Author)
مؤلفين آخرين: Desse, Michel (Co-auth)
المجلد/العدد: ع 52
محكمة: نعم
الدولة: المغرب
التاريخ الميلادي: 2010
الشهر: يونيو
الصفحات: 79 - 101
ISSN: 0258-395X
رقم MD: 526767
نوع المحتوى: بحوث ومقالات
قواعد المعلومات: HumanIndex
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المستخلص: Cette communication traite des migrations et vulnérabilités différenciées de populations confrontées à deux types d’aléas, des épisodes de sécheresse et des cyclones. Ces populations font aujourd’hui partie de la catégorie des réfugiés climatiques. Que signifie cette appellation et quelle a été son évolution ? Dans un premier temps, l’histoire institutionnelle de la catégorie des réfugiés environnementaux ou éco-réfugiés est retracée. Elle montre combien la définition très large qui lui était attribuée au début s’est considérablement réduite récemment pour ne prendre en compte que les effets humains du réchauffement climatique. Le réfugié environnemental est devenu aujourd’hui un réfugié climatique dont l’existence est considérée comme une menace pour la sécurité internationale en raison de son nombre croissant et de sa vulnérabilité en raison de son absence de protection juridique. Mais derrière cette catégorie, se cachent une diversité de pratiques et de profils socio-économiques qui seront illustrés par deux études de cas, l’une en milieu insulaire (populations riveraines des littoraux antillais face aux cyclones), l’autre en milieu sahélien (éleveurs nomades peul et touareg confrontés aux sécheresses). Nous montrerons d’une part, que face aux sécheresses, les pratiques migratoires initiées par les pasteurs nomades sahéliens sont diverses et d’autre part, que les aléas climatiques dans les petites îles de la Caraïbe ont des impacts différenciés selon qu’il s’agisse de dégradations lentes ou de cyclones, de populations nanties ou très pauvres, d’un pouvoir d’Etat présent ou absent. Si les répercussions de ces crises environnementales accentuent à l’échelle nationale l’évolution positive ou négative des économies et des sociétés, elles se traduisent aussi à l’échelle locale par des migrations-fuites vers les villes des groupes les plus vulnérables, sources d’une urbanisation de détresse.

ISSN: 0258-395X