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Cet exposé est le résultat d’une longue expérience en milieu des établissements privés de l’enseignement secondaire où nous avons constaté différentes formes de violence psychique subies, aussi bien par les enseignants que par les élèves. Cette violence se distingue de celle exercée dans les établissements publics par ses formes, ses pratiques, ses causes et conséquences. Ceci concerne aussi bien les notes de contrôle continu que les moyennes des sessions des cycles des examens, les cours de soutien obligatoire, les examens expérimentaux, la surévaluation injustifiée au niveau de la notation, la mise en place des caméras de surveillance dans les couloirs et les cours des écoles, l’ingérence du directeur de l’établissement privé dans le travail des enseignants, l’ingérence aussi au niveau des libertés individuelles: le choix et le port des vêtements, la façon d’enseigner, les rapports avec certains élèves, l’exigence de redoubler leur effort sans rémunération ni autre forme de compensation... Toutes ces formes de harcèlement psychologique ont essentiellement des conséquences néfastes sur la santé des enseignants sur le plan psychique, corporel ou relationnel avec leurs collègues ou avec l’équipe administrative. Elles ont également des impacts négatifs sur les élèves, expulsés abusivement pour cause de retard de paiement ou autres causes d’ordre pécuniaire et non pédagogique. Le but essentiel de l’école est tracé dès le départ: le profit matériel et la réalisation d’un grand pourcentage d’admise notamment lors des examens de passage comme nous le détaillerons dans notre exposé.
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