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L'audiodescription au Maroc: Etat des Lieux

المصدر: مجلة ترجمان
الناشر: جامعة عبدالمالك السعدى - مدرسة الملك فهد العليا للترجمة
المؤلف الرئيسي: Hassani, Ouassima Bakkali (Author)
المجلد/العدد: مج23, ع1
محكمة: نعم
الدولة: المغرب
التاريخ الميلادي: 2014
الشهر: أبريل
الصفحات: 133 - 158
ISSN: 1113-1292
رقم MD: 596529
نوع المحتوى: بحوث ومقالات
اللغة: الفرنسية
قواعد المعلومات: AraBase
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المستخلص: : Quiconque peut aller au cinéma sans grand effort, mais au Maroc, c’est plus compliqué pour les aveugles et les malvoyants. L’article qui suit propose un aperçu général sur l’accessibilité audiovisuelle tout en décrivant la courte trajectoire de l’audio-description (désormais « AD ») au Maroc. Nous nous référons à ses origines, son état actuel et ses possibilités d’avenir. De même, nous aborderons le cadre juridique de l’AD. L’article se termine sur quelques recommandations concernant le développement adéquat de l’AD et sur une série de questions: - Quel est le rôle de l’Etat et des institutions, et quel est celui qui correspond à l’industrie cinématographique et à la télévision ? - Quels sont les instruments régulateurs que l’on doit employer ? - Comment peut-on stimuler l’industrie pour qu’elle prenne en charge cette responsabilité et comment peut-on garantir la durabilité des dites actions ? Il existe actuellement au Maroc un grand débat, aussi bien dans la rue que dans les medias, touchant tous les aspects du secteur audiovisuel. Ce débat concerne les contenus de la programmation qu’émet la télévision et se centre sur des questions telles que la libéralisation des chaînes marocaines ou la création de chaînes privées, les sources de financement nécessaires, la modification des cahiers des charges, la croissance des feuilletons doublés en darija, les chaînes amazigh et le manque d’équipement en nouvelles technologies, ainsi que les perspectives futures de la télévision marocaine. Toutefois, un aspect très important semble manquer dans ce débat : l’accessibilité audiovisuelle. C’est un des points faibles de l’industrie de la télévision et, de même, de la cinématographie marocaine qui n’a pas encore intégrer pleinement les aveugles et les malvoyants qui, jusqu’à maintenant, ne reçoivent pas l’attention qu’ils méritent. Le nombre d’handicapés au Maroc, d’après les statistiques du Haut Commissariat au Plan du Royaume du Maroc publiés en 2009, est de 680 537 personnes, dont 169 398 sont considérées comme handicapés sensoriels et le 21,9% ne sont pas scolarisés. Il semblerait que les pouvoirs publics sont loin de s’engager à pousser l’implantation d’une alphabétisation audiovisuelle pour aveugles et qu’ils ne tiennent pas compte que les malvoyants ont aussi le droit de se divertir et de ressentir des émotions. La participation sociale des personnes aveugles et malvoyantes fait que la société de la connaissance et de l’information soit plus juste et équitable. Intégrer ce collectif ne signifie pas seulement appliquer les lois qui garantissent les mêmes droits et opportunités pour tous, mais aussi participer au développement constant d’une société par l’usage croissant des technologies de l’information.

وصف العنصر: المقال باللغة الفرنسية
ISSN: 1113-1292