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Compte tenu des conditions objectives de l'environnement économique au Maroc (marché exigu, faible encadrement, structure productive familiale, etc...), la petite entreprise demeure la cellule de base du tissu productif. Son financement revêt dès lors une importante majeure pour le développement économique. Or ce financement rencontre actuellement des difficultés dues à la conjonction de nombreux facteurs. L'observation des dispositifs actuels du financement des petites entreprises et l'analyse de leurs besoins permettent de faire un constat et de dégager des perspectives. Le constat : les procédés de financement bancaire sont inadaptés aux besoins spécifiques des petites entreprises en particulier celles nouvellement créées. Pour pallier à l'insuffisance des fonds propres, certaines d'entre elles s'orientent vers les circuits de proximité du financement informel ou ce qu'on qualifié du Financement Participatif de Proximité. Des perspectives : face à une telle réalité, et à l'heure d'introduction prévisible de la finance islamique au Maroc, il vaut la peine d'encourager l'émergence des Micro-Organismes de la Finance islamique de Proximité (MOFIP), capables à répondre aux besoins spécifiques des PE et constituent une alternative plus adaptée à la culture spécifique de leurs dirigeants. C'est ce problème de financement des PE au niveau local que le présent papier a pour objet d'examiner. L'intérêt principal de cette étude est de montrer dans quelles mesures et à quelles conditions l'émergence des MOFIP constitue un instrument efficace de développement des PE locales. Cet intérêt est d'autant plus grand que l'on assiste, actuellement, au retour en force de la petite entreprise dans le cadre de la régionalisation.
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