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En se reférant sur les documents d’archives disponibles aux archives nationales de Tunis et au musée de la civilisation et des arts islamiques de Raqqada, nous ambitionnons, à travers cet article, de mieux connaître la répartition et la fonction des fanadiqs et des wikalets qui se trouvaient dans la ville de Kairouan durant la période turque et précisément à la moitié du XIX e siècle. Nous avons dénombré donc, à la lumière de ces données archivistiques dix huit foundouq et cinq wikala reflétant ainsi le degré de l’activité économique et commerciale qui existait entre la ville de Kairouan et son arrière-pays. Cependant, nos informations demeurent laconiques et limitées en ce qui concerne la précision de l’emplacement, de fonction et de l’état actuel de ces monuments ce qui rend la connaissance du paysage urbain et architecturale kairouanais fort difficile durant la période turque. Pour parvenir à restituer l’image urbaine de cette ville et particulièrement de ses foundouqs et wikalets durant cette période longue de trois siècles, nous proposons d’exploiter tous les outils possibles de recherches tels que les documents d’archives et de hbous, les sources historiques et géographiques, les récits des voyageurs européens et bien évidemment le travail du terrain suivi d’une enquête orale qui pourrait être efficace.
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