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S’inscrivant, aujourd’hui, à l’image de beaucoup de PED(les pays maghrébins en particulier), à la fois dans une perspective d’intégration à l’économie mondiale et d’ouverture au capital étranger, l’Algérie a, contrairement à la méfiance affichée vis-à-vis de ce dernier, à partir de la fin des années 1980, entreprit un processus d’ouverture et de libéralisation de son économie et ce, à travers notamment la réforme de son système de réglementation relatif aux IDE en vue d’en proposer un environnement économique et juridique plus attractif. En Algérie, notre analyse montre que les effets des IDE sur l’économie sont in significatifs et peu perceptibles (comparée au Maroc et la Tunisie). Ce qui serait dû à la faible attractivité de l’économie algérienne, à l’absence de cadre institutionnel interne approprié pour orienter l’action de l’IDE, l’IDE n’est pas soumis aux propriétés nationales, l’absence de régulation au niveau des orientations sectorielles ainsi qu’au régime de participation dans la propriété expliquent indubitablement la logique menant l’IDE en Algérie. D’où notre intérêt en effet était de montrer en quoi l’IDE empêche de nouvelles spécialisations industrielles(NSI) du pays. Il est toutefois important de constater qu’en dépit des efforts déployés par les pouvoirs publics, l’attractivité reste à construire en Algérie!
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