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Dans l’histoire urbaine du Maghreb central, marquée par de nombreuses discontinuités et ruptures, les cités du Bas-Sahara font figure d’exception. Elles traversent cette histoire agitée avec une remarquable pérennité. De Ptolémée aux enquêteurs des bureaux indigènes de la colonisation française, de l’Antiquité au 19ème siècle, ce sont les mêmes termes qui reviennent pour décrire l’organisation spatiale et les modes d’appropriation territoriale de ces régions. Ce sont des chapelets d’agglomérations, villages, bourgs et bourgades, appelés indistinctement ksar, s’égrainant le long des oueds, dont l’eau coule à la surface ou sous le sol, mais dont on peut nettement distinguer la ligne de front. Parmi cet ensemble d’agglomérations, une cité s’impose de par son importance et son rôle. Chaque réseau constitue un zab. Qu’est-ce qui explique cette permanence ? L’article propose d’apporter des éclairages en soulevant quelques pistes de recherche et en essayant de montrer ce qui en constituait le fondement.
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