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Academic research in the field of history of medicine in Tunisia during the French protectorate has been limited. Works on military medicine are few while medicine has played an important role in the occupation, stabilization of the settlers and the evolution of colonial institutions ... The French army has established health "institutions”, developed in most of the coastal cities and the interior ... Military medicine has served the military patients and their families, Tunisian civilians in areas where barracks are found, or private health infrastructure environments and especially civilian hospitals, including the south of Tunisia, under the supervision of the military administration. Despite the social, psychological and cultural challenges that represented a barrier between the extreme Tunisian south and French military -including the medical staff-, need compelled the two "clans" or parties to seek consensus because of the fear of spreading infection or to achieve certain political goals ... It allows us to say that military medicine helped reduce the spread of diseases and epidemics and mortality in colonial Tunisia
La recherche universitaire dans le domaine de l'histoire de la médecine en Tunisie pendant le protectorat français est limitée. Les travaux sur la médecine militaire sont peu nombreux alors que la médecine a joué un rôle important dans l’occupation, la stabilisation des colons et l’évolution des institutions coloniales. L’armée française a mis en place « des institutions » sanitaires, développées dans la plupart des villes côtières et de l’intérieur du pays. La médecine militaire a servi les patients militaires et leurs familles, les civils tunisiens des zones où se trouvent des casernes, ou des milieux privés d’infrastructure sanitaire et surtout des hôpitaux civils, y compris le sud de la Tunisie, sous tutelle de l'administration militaire. Malgré les difficultés sociales, psychologiques et culturelles qui représentaient une barrière entre les Tunisiens d’extrême sud et les militaires français -y compris le corps médical-, la nécessité pousse les deux « clans » ou parties à chercher une entente par crainte de la propagation de l’infection ou pour atteindre certains objectifs politiques... Ce qui permet de dire que la médecine militaire a contribué à réduire la propagation de maladies et d'épidémies et le taux de mortalité dans la Tunisie coloniale.
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