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La société civile au Maroc connait une dynamique liée à des mutations sociopolitiques et à d’autres facteurs exogènes. Plusieurs raisons associées ont contribué à cette dynamique qui se manifeste à travers, non seulement, le rôle prépondérant et participatif de ses acteurs dans le développement social mais également par la nette augmentation du nombre de ses organisations dont les associations en particulier. La société civile marocaine a connu un développement important au cours des deux dernières décennies. Le nombre des associations à augmenter d’une manière significative depuis déjà une quinzaine d’année mais a connu un effet multiplicateur depuis la date de lancement de l’Initiative Nationale du Développement Humain (INDH). Le rôle et le positionnement de la société civile en tant qu’acteur incontournable et partenaire essentiel de l’Etat se confirme de plus en plus et se concrétise à travers une participation effective et significative de la société civile marquée par la diversité des domaines d’intervention. Les textes institutionnels dont la loi fondamentale ont largement consacré le rôle de la participation de la société civile au processus décisionnel. Certains signaux forts ont été émis dans constitution qui a insufflé une nouvelle dynamique aux relations entre l’Etat et à la société civile et à la participation sous toutes ses formes. Dans un contexte où les pulsions politiques font apparition dans le cadre associatif de la société marocaine, le tissu associatif dans sa diversité, saisit-il l’importance du rôle qu’il a désormais à jouer sans prétendre pour autant se substituer aux partis politiques et en gardant sa neutralité et son indépendance envers l’Etat?
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