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Since the constitutional revision in 2011, the Moroccan constitution has instituted the procedure of exception of unconstitutionality within the context of an a posteriori control which grants the rights to the citizens to contest, during a trial, the constitutionality of a law which infringes on the rights and liberties guaranteed by the constitution. This new right granted to litigants would improve the rights guaranteed and reinforce the dynamics of the rule of law. In this respect, a draft of organic law pending adoption in Parliament provides the conditions and procedures for the implementation of this new constitutional technique which would make the constitutional Court accessible to the individuals at least indirectly thus enabling people to have access to the constitutional justice. Moreover this law contains general provisions and it is therefore up to the judge to specify the content with its jurisprudence. In this respect, ordinary judges and the constitutional court should consider some legal issues in view of the novelty of this procedure. The purpose of this contribution is not to describe the conditions and the procedures of the exception of unconstitutionality but to put into prospect the enforcement of this technique and to raise some relevant questions relating to the concrete control of the law.
Depuis la révision constitutionnelle de 2011, la constitution marocaine a instauré la procédure d’exception d’inconstitutionnalité dans le cadre d’un contrôle a posteriori qui reconnait le droit des citoyens de contester à l’occasion d’un procès la constitutionnalité d’une loi qui porte atteinte aux droits et libertés garantis par la constitution. Ce nouveau droit accordé aux justiciables permettrait d’améliorer les droits garantis et de renforcer la dynamique de l’Etat de droit. A cet égard, un projet de loi organique en phase d’adoption par le parlement prévoit les conditions et les procédures pour la mise en oeuvre de cette nouvelle technique constitutionnelle qui ferait de la Cour constitutionnelle une juridiction accessible aux particuliers au moins indirectement permettant ainsi de « juridiciser » la justice constitutionnelle. Par ailleurs, Cette loi contient des dispositions générales et il reviendrait donc au juge d’en préciser le contenu par sa jurisprudence. A cet égard, les juges ordinaires et la Cour constitutionnelle devraient envisagées certaines questions juridiques vu la nouveauté de cette procédure. L’objectif de cette contribution n’est pas de faire une description des conditions de recevabilité et des procédures de l’exception d’inconstitutionnalité mais de mettre en perspective l’application de cette technique et de soulever certaines questions pertinentes relatives au contrôle concret de la loi.
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