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L’arrivée des « moriscos » en Tunisie à la suite des édits d’expulsion de Philippe III, à partir de 1609 et l’implantation d’une communauté de ces réfugiés dans un site romain abandonné laissent des traces profondes à Zaghouan. A la lumière des chroniques tunisiennes, des récits de voyage européens, des documents d’archives publics et privés, des travaux sur terrain (enquêtes, prospections, restaurations durant plus de dix ans entrepris par l’auteur ), cet article vise à offrir une vision sur les apports des descendants de ces « moriscos » dans le domaine de la maîtrise de l’eau, son utilisation dans l’irrigation des cultures maraîchères et fruitières accolées à celles des oliveraies et des céréales, sous forme de ceintures alignées autour de la ville.
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