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La Globalisation a constitué un facteur déterminant pour l’ensemble des bouleversements intervenus dans les institutions traditionnelles de la Gouvernance sur le plan interne et externe. Il a été particulièrement à l’origine du déclenchement de nouveaux dynamismes nationaux et internationaux. Ces dynamismes qui ont conduit à de grandes transformations dans les structures et dans les organes. Des changements caractérisés par l’émergence de nouveaux acteurs jusqu’à un temps récent ne jouaient que des rôles limités « L’essor des acteurs non étatiques est à l’origine de l’irruption de la notion de société civile » Ainsi, la prolifération des ces acteurs et l’intensification de leur activité nationale transnationale et enfin globale ont fini par reconfigurer la composition de la société nationale et internationale par l’expansion de ce qu’on appelle communément « la société civile ». Cette société civile relativement distancée des formations à l’origine politique ; partis syndicats, gouvernements, institutions gouvernementales internationales, ou encore à des affiliations d’ordre « officiels ». Elle s’est alors rapidement déplacée de la sphère accessoire au positionnement indispensable voire fondamental de la Gouvernance. Autrement dit, son rôle s’est vu progressé dans le processus de la prise de décision dans le cadre d’une « gouvernance humaine », à travers l’octroi d’un droit d’ingérence dans les États, ou par son intégration au sein de procédures de décision de nouvelles institutions nationales et globales.
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