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Apport de La Constitution Tunisienne de 2014 en Matiere Environnementale

العنوان المترجم: The Contribution of The Tunisian Constitution of 2014 in Environmental Matters
المصدر: مجلة دراسات قانونية
الناشر: جامعة صفاقس - كلية الحقوق
المؤلف الرئيسي: Baklouti, Raoudha Ben Bechir (Author)
المجلد/العدد: ع23
محكمة: نعم
الدولة: تونس
التاريخ الميلادي: 2016
الصفحات: 219 - 235
DOI: 10.38167/1474-000-023-011
ISSN: 0330-5635
رقم MD: 945145
نوع المحتوى: بحوث ومقالات
اللغة: الفرنسية
قواعد المعلومات: IslamicInfo
مواضيع:
البيئة | الحق فى البيئة | القانون التونسى | القانون البيئى
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المستخلص: Le droit à l'environnement en Tunisie est un nouveau née qui a vu le jour le 27 janvier 2014. La constitution du 1er juin 1959 malgré ses multiples modifications reste lacunaire en la matière. Il a fallu attendre 56 ans pour que le droit à l'environnement gagne le terrain constitutionnel. En réalité, il s'agit d'une volonté des constituants de marquer une nouvelle étape historique dans la reconnaissance de droit de l'homme à l'environnement qui constitue un droit de la 3ème génération. A partir de 2014 on assiste à une double constitutionnalisation à la fois du droit à l'environnement, qui constitue une innovation, et du droit de l'environnement qui renforce le cadre législatif et institutionnel dans ce domaine. La question sur la portée de la reconnaissance constitutionnelle du droit à l'environnement s'impose face aux faibles moyens dont dispose l'Etat pour pouvoir transposer ce droit du cadre textuelle au cadre contextuelle. A ce stade on réalise que le droit à l'environnement passe d'une dévalorisation à une ascension remarquable. La constitutionnalisation du droit à l'environnement nous incite à vérifier la nature du message transmis par l'Etat en consacrant ce droit, et de chercher dans l'intention des constituants, est-ce qu'ils visent par ce droit des simples objectifs ou s'ils consacrent un véritable droit? Cette interrogation émerge les multiples facettes du droit à l'environnement, est-il un droit à quelque chose ou (et) une obligation. La diversité des droits consacrées par la nouvelle constitution implique qu'il s'agit d'un droit qui réunit les droits individuels et les droits collectifs, et qui appartient par la même à une 3ème génération des droits par conséquent le droit à l'environnement est un droit synthèse (droit individuel ; collectif/ droit positive ; négative/ droit subjectif et objectif en tant que devoir de l'Etat). Ainsi, la constitutionnalisation d'un tel droit suffît-elle à garantir sa protection contextuelle ? le passage du droit à l'environnement de la normativité à l'effectivité demandera beaucoup de prudence à fin de respecter l'équilibre du système normatif et celui instauré entre les différents droits et libertés individuelles et l'intérêt général l'effectivité de ce droit dépend de la fonction préventive de l'action publique qu'est mise en avant Cela réduit par conséquent l'action discrétionnaire de l'administration et du législateur par rapport à l'environnement. Il faut avouer que les principales objections soulevées contre la constitutionnalisation du droit à l'environnement concernent sa difficulté de mise en œuvre.

The right to the environment in Tunisia is a new trend which appeared on January 27, 2014. The constitution of June 1, 1959 in spite of its multiple modifications remains incomplete in this matter. It took 56 years for the right to the environment to gain constitutional ground. In reality, it is a question of the constituents' will to mark a new historic stage in the recognition of human right to the environment which constitutes a right of the 3rd generation. From 2014, we are witnessing a dual constitutionalization of both the right to the environment, which constitutes an innovation, and the environmental law, which strengthens the legislative and institutional framework in this area. The question on the scope of the constitutional recognition of the right to the environment is necessary in view of the limited means available to the State to be able to transpose this right from the textual framework to the contextual framework. At this stage we realize that the right to the environment goes from a devaluation to a remarkable ascent. The constitutionalization of the right to the environment prompts us to check the nature of the message transmitted by the State by enshrining this right, and to seek in the intention of the constituents, do they aim by this right for simple objectives or if they enshrine a real right? This question highlights the multiple facets of the right to the environment, is it a right to something or (and) an obligation. The diversity of rights enshrined in the new constitution implies that it is a right that brings together individual and collective rights, and which by the same token belongs to a 3rd generation of rights, therefore the right to the environment. is a synthetic right (individual right; collective / positive right; negative / subjective and objective right as a duty of the State). So, is the constitutionalization of such a right sufficient to guarantee its contextual protection? The passage of the right to the environment from normativity to effectiveness will require a lot of caution in order to respect the balance of the normative system and that established between the various individual rights and freedoms and the general interest. The effectiveness of this right depends on the preventive function of public action that is put forward. This consequently reduces the discretionary action of the administration and the legislator in relation to the environment. It must be admitted that the main objections raised against the constitutionalization of the right to the environment is represented in its difficulty of implementation.
This abstract translated by Dar AlMandumah Inc. 2018
ISSN: 0330-5635

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