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لقد شكل القرن الثامن الهجري فترة ازدهار حضاري كبير بالأندلس، ومرحلة متميزة على صعيد الحركية الثقافية والعمرانية بمملكة غرناطة النصرية، تجسدت في روعة الهندسة المعمارية لقصور الحمراء وقصر جنة العريف، (ومما زاد تلك القصور روعة وبهاء تلك الأشعار التي حفرت على جنباتها، فامتزجت مجازات الشعر بأدوات البناء وخاماته في جمل فنية، تعبر بوضوح عن جنوح ذوقي تجاه الجمال الذي ارتبط بالعصر الغرناطي وحضارته)(1)، وبالتأمل في المعلقات الأندلسية أو القصوريات(2) نجدها تتسم بخصائص وسمات جمالية جعلتها خالدة عبر الزمن، تدل على حضارة إسلامية متميزة، إضافة إلى حس جمالي متميز للمستعربين الإسبان الذين حافظوا على هذا التراث المشترك الخالد، فللخط العربي الذي نقشت به المعلقات (قيم زخرفية بصرية مهمة ترجع إلى تاريخه الشكلي الخاص المقنن في قوانين وأساليب مختلفة وهي التي وجدت تطورا كبيرا في الحمراء في أسلوبي الخط الأساسيين أي الكوفي والنسخي)(3)، الشيء الذي أضفى على الأشعار المنقوشة سحرا خاصا ظل محط دراسات وبحوث، وسنحاول في هذه الورقة النقدية تسليط الضوء على هذا الفن الزخرفي المتميز إضافة إلى العلاقة بين القصوريات ونظرية التشابه عند ميشيل فوكو.
Il est certain que, le huitième siècle islamique a bien constitué une période d’épanouissement de la civilisation. C’est une étape remarquable au niveau culturel et architecturel au royaume de grenade Alnaserria. Ce développement s’incarna dans la splendeur architecturale des palais Alhamrae et le palais du paradis el Arif. En effet, Si en contemplant sur la beauté de la calligraphie arabe et ses poèmes qui ont été gravés et manuscrits sur les mures d’Alhamrae, ce la nous montre l’habilité et la capacité des calligraphes de grenade de créer une belle mosaïque à travers la beauté de la calligraphie arabe kufïque et transcriptionnelle. Dans ce cadre, Alhamrae n’était pas seulement un bâtiment pavé, mais était une source de séduction et d’attirance des poètes et des ministres à la cour des nasrides. C'est là, l'une des raisons qui viennent de pousser de dire que, «Ibn aljayab» est considéré comme le plus célèbre de ces poètes qui ont inspirés leurs poèmes de cet espace paradisiaque du palais Alhamrae et aussi par les décorations des grands calligraphes de grenade. Le poète ministre ibn aljayab semble - t- il éblouit par le charme de la calligraphie arabe, surtout que ses poèmes ont été gravés sur le palais Alhamrae Suite, L’utilisation du terme «fi nisbat» par ibn «aljayab» soulèvera plusieurs questions sur la signification de ce concept et sa relation avec la calligraphie. Et dans ce contexte dit Antonio Fernandez Pueras directeur de musée national d’art islamique espagnol au palais Alhamrae : lorsque j’ai effectué une étude méthodique sur l’alphabet de la calligraphie kufïque et transcriptionnelle sur l’art calligraphique d’Alhamrae et du paradis el Arif et je l’ai soumise à la mesure, je les ai trouvées en évolution, selon des normes précises de proportions calligraphiques. Il semble qu’elle suit les proportions de Pythagore. Il faut se rendre à l'évidence, Concernant la théorie de ressemblance, qui a une grande relation avec les poèmes andalous, que « Foucault » annonce à ce propos ‘’ ... la ressemblance a joué un rôle bâtisseur dans le savoir de la culture occidentale...”. C’est elle qui a conduit pour une grande part l’exégèse et l’interprétation des textes : de ce fait, elle a organisé le jeu des symboles, permis la connaissance des choses visibles et invisible guidé l’art de les représenter. Le monde s’enroulait, ainsi, sur lui- même : la terre répétant le ciel, les visages se mirant dans les étoiles, et l’herbe enveloppant dans ses tiges les secrets qui servaient à l’homme. La peinture imitait l’espace... Dés lors, une problématique de base s’impose la relation entre l’esthétique de la calligraphie arabe et la théorie de ressemblance. Pour ce faire, nous porterons l’éclairage dans un premier lieu : - L’apport de la calligraphie arabe dans la réalisation de ‘’ Mu'allaqàt Al-Andalus ‘’. (chapitre 1) - En deuxième lieu : la théorie de ressemblance et Mu’allaqāt Al-Andalus: Quelle relation ? (chapitre 2)
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