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Dynamique des Prix Immobiliers Résidentiels au Maroc: Bulle Spéculative ou Autre Phénomène

العنوان بلغة أخرى: Housing Prices Dynamic in Morocco: Bubble or Other Phenomenon
المصدر: مجلة المنارة للدراسات القانونية والإدارية
الناشر: رضوان العنبي
المؤلف الرئيسي: Omar, Chafik (Author)
المجلد/العدد: ع32
محكمة: نعم
الدولة: المغرب
التاريخ الميلادي: 2020
الشهر: دجنبر
الصفحات: 78 - 91
ISSN: 2028–876X
رقم MD: 1093293
نوع المحتوى: بحوث ومقالات
اللغة: الفرنسية
قواعد المعلومات: IslamicInfo, EcoLink
مواضيع:
كلمات المؤلف المفتاحية:
Housing Market | Speculative Bubble | Housing Supply | Housing Demand | Credit
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المستخلص: Morocco has probably experienced a real estate bubble in the housing market during the past decade (2004/2013). This bubble was fueled by the availability of housing loans that has maintained a speculative movement by facilitating the financing of housing acquisitions. The euphoria continued until late of 2009 when banks triggered the bursting of the bubble by tightening financing conditions of the real estate supply (Real estate developer loans). Fortunately, this tightening has not affected the demand (housing loans), which allowed, thanks to ‘reserves’ of creditworthy households wishing to acquire a house, to absorb over-investment and stabilize the market. However, it seems that these ‘reserves’ are being depleted, and faster than the stock of unsold houses. Paradoxically, the estimates of the Moroccan authorities reveal a significant deficit in terms of housing. This is typical of a crisis because even if there is a supply and a willingness to sell, and a request and a willingness to buy, there is no exchange.

Le Maroc a connu probablement une bulle immobilière au niveau du marché résidentiel au cours de la dernière décennie (2004/2013). Cette bulle a été alimentée par la disponibilité du crédit à l’habitat qui a entretenu un mouvement spéculatif en facilitant le financement des acquisitions de logements. L’euphorie a continué jusqu’à la fin de 2009 lorsque les banques ont déclenché l’éclatement de la bulle en resserrant les conditions de financement de l’offre immobilière (crédit promoteurs immobiliers). Heureusement, ce resserrement n’a pas touché la demande (crédit à l’habitat), ce qui a permis, grâce aux « réserves » de ménages toujours solvables et désirant acquérir un logement, d’absorber le surinvestissement et, en conséquence, de stabiliser le marché. Seulement, il semble que ces « réserves » sont en train de s’épuiser, et plus rapidement que le stock des maisons invendues, comme en atteste la baisse du taux de croissance du crédit à l’habitat, et les difficultés financières des promoteurs immobiliers. Paradoxalement, les estimations des autorités marocaines dévoilent un déficit important en termes de logement. Cette situation est typique d’une crise puisque même s’il y a une offre et une volonté de vendre, et une demande et une volonté d’acheter, il n’y a pas d’échange.

ISSN: 2028–876X