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Le rythme pressé de la mondialisation libérale ne cesse d’obliger progressivement les différents modes de vie et diverses eultures de s'échanger et se transformer continuellement, dans ce cadre. Les oasis marocaines et sa paysannerie, accoutumée, d'une maniére séculaire, au rythme modéré, conformément aux cycles de la nature, se trouvent devant une situation ou la nouvelle tendance s’est germée au sein de leurs structures et modes de vie ancestraux. Ladite tendance dominée par, la philosophie de l’avoir plue que de l’être, la valeur d’échange que celle d’usage, ne cesse de prendre l'ampleur au détriment de leurs savoirs faire, leurs logiques d'agir et de penser et leurs systémes ancien de gestion et d'administration de leurs affaires oasiennes. Certes, la dynamique des sociétés et les lois objectives et historiques de leur évolution n’est qu’un processus simultané de destrucation et de construction. L’ancien qui a épuisé les conditions matérielles de son existence pourri et meurt et faisant sortir de son sein le nouveau qui s’affirme au fur et à mesure que l’ancien périt. A la lumiére de cette logique de l’évolution srciale et historique, le traumatisme des transformations sociales est incontournable. Le choc de changement sera maîtrisé lorsque la paysannerie oasienne Marocaine avec les autres acteurs intervenants prennent conscience de ce qui est amené objectivement et inévitablement à périr et de ce qui est émerge comme tendance nouvelle inévitable de changement. Se laisser guider par l’évolution spontanée qui a fait aggraver l’érosion des savoirs faire paysans, de ruine de l’architecture oasienne et l’avancée de béton, de la perte progressive de la semence locale et la souveraineté génétique, de pompage et usage anarchiques de la ressource en eau, de l’avancé de désert, de désintéressement de la jeunesse, de l’exode, de régression des institutions communautaires, de l’apparition de l'individualisme... Autant de conséquences néfastes qui ont déjà commencé depuis des décennies à remodeler négativement le territoire oasien. Réajuster cette posture dite de crise de sorte que la paysannerie et la population oasienne seront, comme elles étaient, les maitres des processus est une urgence d’ordre stratégique. La prise de conscience des réalités qui pèsent sur les oasis actuellement est une affaire et une préoccupation de tous les acteurs (Etat, ONG, Privé, organismes, collectivités...) dont le rôle est de veiller à ce que les transformations soient endogènes et intégrant à la fois les aspects exogènes constructifs de la modernité. L’élaboration à plusieurs via les approches de la démocratie participative ou chacun des intervenants découvre qu’il est acteur créateur des projets de territoire est à l’ordre de jour. A défaut de cette démarche, la crise ne peut que s’accentuer et l’érosion, à caractère ruinant, de divers aspects s’approfondie.
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