المستخلص: |
Depuis les années quatre-vingt du siècle dernier, le taux de chômage n ’a cessé d'augmenter presque dans tous les pays du monde. Le problème de l’emploi pour tous les jeunes et en particulier dans les rangs des diplômés a depuis fort longtemps constitué et constitue toujours la préoccupation majeure de toutes les politiques des gouvernements puisque les demandeurs d’emploi viennent s’ajouter chaque année au marché de l’emploi par centaines voire même par milliers. La question centrale qui revient à chaque fois et de manière fréquente étant comment dynamiser l’économie et comment endiguer le chômage et quelles en sont les alternatives ? Le Maroc, comme partout ailleurs, a mis en place toute une batterie de mesures à côté d’un ensemble de réformes en vue de promouvoir l’entreprenariat et d’inciter par conséquent les jeunes à créer leurs propres projets. Les pouvoirs publics ont la conscience totale qu 'ils sont devant un cas d’entreprenariat à dimensions multiples : Tout d’abords c’est l’affaire de la personne de l’entrepreneur lui-même lorsqu’il s’agit de l’âge, de la culture, du niveau d’instruction, de l’environnement, de la famille ....ensuite, il est question de la nature elle-même des dispositifs à entreprendre puisque c ’est l’efficacité et la rapidité qu ’il faut viser. C’est dans ce contexte que le Maroc continue toujours de développer son arsenal juridique et de diversifier les dispositifs d’appui au profit des créateurs d’entreprises. C’est ainsi qu ’en 2014, notre pays a créé un statut juridique et fiscal dédié aux auto-entrepreneurs pour leur faciliter l’accès au marché du travail. Le présent article se veut une occasion propice pour tenter d’apporter des éléments de réponse à un ensemble d’interrogations : - A quels dispositifs les pouvoirs publics doivent avoir recours pour promouvoir l’entreprenariat en général et celui des jeunes investisseurs en particulier. - Quel doit être le nouveau statut de l ’auto-entrepreneur ? - Quels avantages fiscaux adoptés au profit de cette catégorie d’entrepreneurs ?
|