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Crise du Covid 19 et Contrôle des Naissances: Quelle Synergie

المصدر: مسارات في الأبحاث والدراسات القانونية
الناشر: عبدالمولى المسعيد
المؤلف الرئيسي: Safae, Belkhou (Author)
المجلد/العدد: ع20
محكمة: نعم
الدولة: المغرب
التاريخ الميلادي: 2021
الصفحات: 275 - 297
ISSN: 2508-9455
رقم MD: 1192501
نوع المحتوى: بحوث ومقالات
اللغة: الفرنسية
قواعد المعلومات: IslamicInfo
مواضيع:
كلمات المؤلف المفتاحية:
Covid 19 Crisis | Informal Sector | Growing Population | Birth Control | Family Planning
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المستخلص: "After the difficulty comes learning". This was the basic conclusion that the scientific community advocates for the post-covid 19 period. Researchers from all domains wonder what the world after Covid-19 will look like? In Morocco, as in all countries, questions about the State-Citizen relations after the health crisis will became, which sectors, which industries and which regions will emerge permanently weak from this moment and how would it be possible to take advantage of this turn of events to acquire new improvement positions? Faced with the complexity of these questions, some wish to investigate further in designing an early warning system for future crises, others promote a burst of digitalization whose main purpose is public service’s dematerialization, a third group explores the scenarios for setting up a healthcare system working in close synergy with an insurance bases, and finally, a last category questions the various avenues for socio-economic recovery guaranteed by a distinguished planning and declined in plans of interventions. These should be concentrated in the informal sector, which management constituted a real minefield for the Moroccan public authorities during the health crisis. Statistically speaking, after the imposition of quarantine, Morocco found itself at the next minute with 4.3 million households working in the informal sector remained without income, therefore, has been took the decision to pay benefits according to the household size. This aid distribution, as advantageous as it is, was not the pure and perfect remedy for the problem in question, due to of the processing files delay, which, moreover, is none other than the consequence of the large number of requests for support and the fraudulent nature of some. However, the process proves, in its entirety, the government’s good will regarding the supervision of the informal sector, moreover this logic of support is by no means a novelty, in fact, that this sector has always been positioned at the center of government concerns, in particular through efforts to promote its inclusion at the level of its formal counterpart, encouraging self-entrepreneurship programs and also through social actions such as the decision to develop a national register making it possible to identify the needy category for better targeting of actions. The results of these interventions are remarkably tangible but unable to put an end to the informal sector’s situation, analysts explain this gap by the lack of public action’s coordination as well as the insufficiency of the budgets dedicated to this end, although the blockage reason is also demographic. The informal sector already suffers from all kinds of financial and structural vulnerabilities, but what makes it more complex is the large population it shelters, the 4.3 million households (of which 2 million are not affiliated to the medical assistance system RAMED) listed by the government for aid distribution is not the total percentage, according to the High Commission for Planning, this number excludes non-formal workers in the agricultural sector as well as illegal sector. Paradoxically, this category of households (informal workers and non ramedist) has no insurance against job loss or any form of social security, is characterized by the high fertility rate demonstrated by the elevated number of children per household. It is clear that redoubling efforts in terms of the rehabilitating informal sector is not synonymous with progress, this is due to a growing population overwhelming any effort to develop the sector. It is therefore no longer premature to speak of a more developed and more thought-out birth control policy than the one Morocco is currently adopting. The policy that is the subject of this article is not the policy of the only son, adopted in China since 1953, but the one of the two children "let’s stop at two", which aims to induce parents to limit the number of their children to two in order to guarantee them a better quality of life and consequently help them become future productive actors.

«Après la difficulté vient l’apprentissage». Telle fut la conclusion de base que prône la communauté scientifique à l’égard de la période post covid 19. Chercheurs de tous domaines se demandent à quoi le monde d’après le Covid-19 ressemblera-t-il? Au Maroc comme dans tous les pays surviennent des questions sur les rapports Etat- Citoyen après la crise sanitaire, quels secteurs, quelles industries et quelles régions sortiront durablement affaiblies de ce moment et comment serait-il possible de tirer parti de cette épreuve pour acquérir de nouvelles positions d’améliorations? Face à l’ampleur et au degré de complexité de ces interrogations certains souhaitent investiguer plus au niveau de la conception d’un système d’alerte précoce pour les crises futures, d’autres promeuvent un sursaut de digitalisation ayant pour principale vocation la dématérialisation de l’intégralité des services publics, un troisième groupe explore les scénarios de mise en place d’un système de santé de pointe agissant en étroite synergie avec un système d’assurance, et enfin, une dernière catégorie interroge les différentes pistes de relèvement socio-économiques garanties par une planification distinguée et déclinée en plan d’interventions étanches. Ces dernières devront être concentrées au niveau du secteur informel dont la gestion a constitué un réel terrain de mines pour les autorités publiques marocaines durant la crise sanitaire. Statistiquement parlant, après l’imposition du confinement, le Maroc s’est trouvé à la minute qui suit avec 4.3 millions de ménages travaillant dans l’informel et désormais sans revenus, d’où la décision de versement d’allocations en fonction de la taille du ménage. Cette distribution d’aide, aussi avantageuse qu’elle est, ne fut pas le remède pur et parfait au problème en question, et ce en raison du retard qu’a accusé le traitement des dossiers, qui par ailleurs, n’est autre que la conséquence du grand nombre de demandes de soutien et du caractère frauduleux de certaines. Toutefois, le processus prouve, dans son intégralité, la bonne volonté du gouvernement quant à l’encadrement du secteur informel, d’ailleurs cette logique de soutien n’est aucunement une nouveauté dans le sens où ce secteur a toujours été positionné au centre des préoccupations gouvernementales, notamment à travers des efforts favorisant son inclusion au niveau de son homologue formel, des programmes encourageant l’auto entreprenariat et aussi à travers des actions sociales comme la décision d’élaborer un registre unique permettant de recenser la catégorie nécessiteuse pour un meilleur ciblage des actions à entreprendre à son égard. Le bilan de ces interventions s’avère remarquablement tangible mais incapable de mettre fin au fléau de l’informel, des analystes expliquent cet écart pas le manque de coordination de l’action publique ainsi que l’insuffisance des budgets dédiés à cette fin, quoique l’origine du blocage s’avère également démographique. D’ores et déjà, le secteur informel souffre de toute sorte de vulnérabilités financières et structurelles, mais ce qui complexe davantage la donne c’est la grande population qu’il abrite, les 4.3 millions de ménages (dont 2 millions ne sont pas affiliés au régime d’assistance médicale RAMED) recensés par le gouvernement et éligibles à la distribution d’aide n’est pas le pourcentage total, selon le Haut-Commissariat au Plan, ce chiffre exclu les travailleurs non formels du secteur agricole ainsi que de l’illégal. Paradoxalement, cette catégorie de ménages (travailleurs de l’informel et non ramédiste) ne disposant ni d’assurance contre perte d’emploi ni aucune forme de couverture sociale, se caractérise par haut taux de fécondité démontré par le nombre élevé des enfants par ménage. Force est de constater que le redoublement d’efforts en termes de réhabilitation de l’informel n’est pas synonyme de progrès en raison d’une population grandissante accablant tout effort de développement du secteur. Il n’est donc plus prématuré de parler d’une politique de contrôle de naissance plus développée et plus pensée que celle que le Maroc adopte actuellement. La politique faisant objet de cet article n’est pas la politique du fils unique, adopté en Chine depuis 1979, mais celle des deux enfants «arrêtez-vous à deux», qui vise à induire les parents à limiter le nombre de leurs enfants à deux pour leur garantir une meilleure qualité de vie et les aider conséquemment à devenir des acteurs productifs futurs.

ISSN: 2508-9455