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Science has been at the heart of man's emancipation from the metaphysical ideas and prejudices that have conditioned him for centuries. The revolution led by Copernicus and Galileo will remain a key factor in the scientific development of mankind. It is not a question of all sciences, but of well-defined sciences, the physical sciences in this case. The scientific importance of the physical sciences lies in their use of abstraction through mathematics. Thus, the physical sciences and their tool of abstraction, namely mathematics, have become "the only means" for acquiring knowledge and knowledge, but essentially for developing society. Hence their great success. The social sciences could not remain indifferent to the emerging importance of the sciences, especially the physical sciences in society. Thus, they claimed to claim the same scientific status as the exact sciences by demonstrating that they are capable of using the same methods of abstraction as those used by mathematics. The submission of the social sciences to the imperatives of the mathematized scientific rigor of the physical sciences was taken over by positivism, which soon became a real scientism, by wanting to explain the relations within society by a systematic recourse to scientific abstraction, especially mathematics. Thus, society becomes an object just like any "physical object". Scientism will not manifest itself only through the objectification of social facts, but will produce a single thought, which constitutes the one and only truth: nothing can be done outside the abstraction of mathematics. It is in this sense that he will monopolize the production of scientific knowledge and demand that the state be managed by elites formed by the abstraction of mathematics.
La science a été au cœur de l’émancipation de l’homme des idées et préjugées métaphysiques qui l’ont conditionné des siècles durant. La révolution menée par Copernic et Galilée restera un facteur clé dans le développement scientifique de l’humanité. Il ne s’agit pas de toutes les sciences, mais de sciences bien déterminées, les sciences physiques en l’occurrence.L’importance scientifique des sciences physiques réside dans leur utilisation de l’abstraction au travers des mathématiques. Ainsi, les sciences physiques et leur outil d’abstraction, à savoir les mathématiques, sont devenues «l’unique moyen» pour acquérir le savoir et la connaissance, mais essentiellement pour développer la société. D’où leur grand succès. Les sciences sociales ne pouvaient rester indifférentes à l’importance émergence des sciences notamment physiques dans la société. Ainsi, elles se sont réclamées réclamer du même statut scientifique que les sciences exactes en démontrant qu’elles sont capables d’utiliser les mêmes méthodes d’abstraction que celles utilisées par les mathématiques. La soumission des sciences sociales aux impératifs de la rigueur scientifique mathématisée des sciences physiques a été prise en charge par le positivisme qui ne tardera pas à devenir un véritable scientisme et ce, en voulant expliquer les relations au sein de la société par un recours systématique à l’abstraction scientifique, notamment les mathématiques. Ainsi, la société devient un objet au même titre que n’importe quel «objet physique». Le scientisme ne va pas se manifester uniquement au travers de la chosification des faits sociaux, mais va produire une pensée unique qui constitue la seule et unique vérité : rien ne peut se faire en dehors de l’abstraction des mathématiques. C’est dans ce sens, qu’il va monopoliser la production du savoir scientifique et exiger que l’Etat soit géré par des élites formées par l’abstraction des mathématiques.
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