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article se propose de dépeindre, à l’aune de Madame Bovary de Gustave Flaubert, la Figure de la femme française sous le Second Empire. De prime abord, l’étude présente la femme comme un être malveillant qui se complait dans l’inessentiel et qui se vautre dans une espèce d’immanence. Vouée à la condition d’épouse et de mère au foyer, elle n’a d’existence légale, d’identité réelle, du moins d’identité reconnue que par son mari, son histoire se confondant avec la sienne. Tout ceci lui vaut le statut de Figure-objet ou de Figure « objetale ». À cet égard, la Figure féminine, telle que appréhendée, est de l’ordre de l’ombre. Mais, cette Figure de l’ombre, qui se révèle ainsi dans le roman flaubertien, impose en contre-point un désir d’échappement où se manifeste la Figure inverse, athlète, la Figure sujet, d’un mot, qui mue par un désir de liberté, d’émancipation, tente d’échapper à l’emprise de l’idéologie machiste.
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