المستخلص: |
Notre contribution s’interroge sur le statut de la chanson dans la culture à partir de sa relation avec la littérature. Par un examen des romans de Sony Labou Tansi, nous tentons d’étudier le statut du mode d’expression musical afin de montrer qu’en Afrique, au même titre que la littérature, la musique a toujours joué un rôle clé dans la création et le développement des idées. Dans ces textes, les différentes manifestations musicales qui s’y retrouvent n’expriment pas la volonté du peuple, mais répondent à un programme de commande. Dans le texte de Sony Labou Tansi tout le monde chantent ; les hommes du pouvoir et le peuple avec ses différentes catégories. En ce qui concerne les hommes du pouvoir, les présidents surtout, le cas du Martillimi Lopez dans l’État honteux1, entonnent des chants dans le souci d’espionner le peuple ou de se faire reconnaitre comme le meilleur par rapport à leurs prédécesseurs. Le peuple, quant à lui, chante des refrains en guise de solidarité avec les prisonniers dans Les Yeux du volcan2. Les femmes, dans Les Sept Solitudes de Lorsa Lopez3, chantent pour protester et dénoncer l’injustice.
|