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Undoubtedly, the legalization of cannabis for medical, pharmaceutical, and industrial purposes currently represents a significant initiative in Morocco, on which the state is placing considerable emphasis to position itself in the global market for legal cannabis. To achieve such an objective, the country possesses all the necessary assets that could make it a global pioneer in this field. In addition to its immense potential and expertise in the matter, the strong and determined will of the state in this sector has translated into a diverse legal and institutional framework. Firstly, through the implementation of a promising legal framework aimed at regulating the cannabis market, namely Law No. 13-21 on the lawful uses of cannabis. Secondly, through the establishment of a regulatory body under state supervision, namely the National Agency for the Regulation of Activities related to Cannabis (ANRAC). Nearly two years after the creation of this public structure, whose main mission is the regulation of lawful cannabis activities, the assessment in this regard is mixed considering the volume of promises made at the time of the adoption of the aforementioned law. In this context, this article provides an opportunity to focus on the main features of Law No. 13-21 regarding the regulation of lawful cannabis activities.
Sans nul doute la légalisation du cannabis à des fins médicales, pharmaceutiques et industrielles constitue actuellement au Maroc un chantier sur lequel l’Etat mise beaucoup pour se positionner sur le marché mondial du cannabis légal. Pour atteindre un tel objectif, le pays dispose de tous les atouts qui peuvent faire de lui un pionnier mondial dans ce domaine. En plus de son immense potentiel et son expertise en la matière, la volonté ferme et forte de l’Etat dans cette filière s’est traduite par une architecture juridique et institutionnelle diversifiée. D’abord, par la mise en oeuvre d’un cadre légal prometteur destiné à l’encadrement du marché du cannabis, à savoir la loi n°13-21 relative aux usages licites du cannabis. Ensuite, par la mise en place d’un régulateur soumis à la tutelle de l’Etat, en l’occurrence l’Agence Nationale de Réglementation des Activités Relatives au Cannabis (ANRAC). Apres presque deux ans à la légalisation du cannabis et à la création de l’ANRAC en qualité d’établissement public chargé de la régulation des activités relatives au cannabis, il est légitime de s’interroger sur l’état des lieux de cette légalisation et du bilan des actions de l’ANRAC en matière de mise en oeuvre de la stratégie de l’Etat dans le domaine du cannabis licite.
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