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|b Even if we disregard the many challenges posed by the search for and examination of digital evidence, the exchange of such evidence between different stakeholders poses a number of thorny problems. Insofar as they may present characteristics that make it fragile, volatile, complex to locate with foreign elements. Indeed, the internationalization of investigations and cyber-proofing remains a topical issue, with much ink being spilled over the fact that certain clever cyber-criminals are well aware of the shortcomings of countries on this issue, and may well turn our territories into sanctuaries from which they can act anywhere without being worried, because either our legislation is insufficient, or we have neither the expertise nor the technical means to track them down. The aim of this study is to examine the colossal stakes involved in the territoriality of cybercriminals' actions, and to find a common ground that is as fascinating as it is complex, in order to circumscribe the issue of legislative developments relating to the cross-border collection of digital evidence. The aim of this article is to outline the difficulties involved in gathering data located in a foreign territory, particularly in the Cloud, and to highlight future prospects in this area. Police and judicial authorities are struggling to adapt to the changes brought about by a dematerialized legal sphere. The transnational nature of cybercrime calls for an innovative strategy to track down digital criminals wherever they hide. This remains a significant challenge in terms of harmonizing and coordinating judicial authorities, which are intrinsically limited to local jurisdictions, and which call for Moroccan legislation in particular to consolidate mechanisms for operational cooperation and information exchange.
|d Même si l'on fait abstraction des nombreux défis que posent la quête et l'examen des preuves numériques, l'échange de ces preuves entre les différentes parties prenantes pose de nombreux problèmes épineux. Dans la mesure où ils peuvent présenter des caractéristiques qui la rendent fragile, volatile, complexe à localiser avec des éléments d’extranéité. En effet, l'internationalisation des enquêtes et de la cyber-preuve demeure une question d’actualité, qui a couler beaucoup d’encre, ceci revient à ce certains cyber-délinquants futés connaissent bien les insuffisances des pays sur cette question et peuvent bien faire de nos territoires des sanctuaires à partir desquels ils pourront agir partout sans être inquiétés parce que soit notre législation est insuffisante, soit nous n’avons ni l’expertise ni les moyens techniques pour les traquer. L’objectif de cette étude se penche sur les enjeux de la territorialité d’acte des cyber-délinquants qui sont colossaux, et trouver un terrain d'entente relève d'une épreuve aussi fascinante que complexe, de circonscrire la problématique de l’évolution législative relative à la collecte transfrontière de la preuve numérique. Notre propos aura pour objet de retracer les difficultés liées au rassemblement des données localisées dans un territoire étranger notamment dans le Cloud, et de mettre en avant les perspectives futures en la matière. Les autorités policières et judicaires peinent à s’adapter aux mutations engendrées par une sphère juridique dématérialisée. Sur ce, le caractère transnational des crimes cybernétiques exige une stratégie innovante pour traquer les criminels numériques là où ils se cachent, ceci demeure un défi significatif quant à l’harmonisation et la coordination des autorités judiciaires, qui sont intrinsèquement limitées à des juridictions locales, et qui appellent la législation marocaine en particulier à la consolidation des mécanismes de coopération opérationnelle et d’échange d’informations.
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