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L'originalité des pollutions transfrontalières réside bien dans leur négation de la territorialité. Leurs dommages s'étendent dans l’espace. De ce point de vue, les pollutions transfrontières constituent un nouveau point de conflit des relations internationales. Le droit international ne pouvait rester indifférent face a de telles évolutions. La pollution transfrontière étant par définition un problème transétatique, sa régulation comme sa résolution ne peut s opérer que dans un cadre normatif et institutionnel. Il s'agit donc en somme d’un conflit entre deux souverainetés. De ce point de vue, l'intervention du Droit international de l'environnement pour gérer les conflits relatifs aux pollutions transfrontières consistait légitimement à limiter la souveraineté des uns pour ne pas nuire à la souveraineté des autres.
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