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Espaces Scolaires Difficultés Estime de Soi et Imaginaire de : Filles et de Garçons A la Période de Latence

المصدر: البحث العلمي
الناشر: جامعة محمد الخامس - المعهد الجامعي للبحث العلمي
المؤلف الرئيسي: Riard, Emile Henri (Author)
المجلد/العدد: ع54
محكمة: نعم
الدولة: المغرب
التاريخ الميلادي: 2013
الصفحات: 29 - 42
ISSN: 0258-395X
رقم MD: 585407
نوع المحتوى: بحوث ومقالات
اللغة: الفرنسية
قواعد المعلومات: HumanIndex
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المستخلص: Deux raisons majeures de s’intéresser à la période de la latence (enfants de 6 à 10/11 ans) pour aborder la question des violences scolaires, objet de cette conférence. - Des observations de cliniciens, desquelles il ressort que les adolescents auteurs de violences ou de comportements perturbateurs, qui représentent la population la plus importante en terme de violence scolaire, avaient déjà souvent attirés l’attention dès l’école primaire par des comportements perturbateurs insuffisamment pris en compte (Born, Thys, 2001, Catheline, 2008). Elles vont dans le sens des résultats de Le Blanc et Fréchette, 1989, Tremblay et al. 1992; Farrington, 1992, selon lesquels la précocité des comportements agressifs et antisociaux pendant l’enfance est un facteur prédictif de sévérité de ces comportements. - Sur un terrain plus «ordinaire», depuis une dizaine d’années, la période de latence tend à être rapportée comme un temps « explicatif», voire «organisateur» de l’adolescence (p.e. Cornalba, 2002; Bergeret Amselek, 2005 ; Arbizio...). La recherche (réalisée entre 2006 et 2009) objet de cette communication s ’inscrit dans ce contexte, visant à repérer, dès cette période, les difficultés que peuvent rencontrer les enfants dans le cadre de leur vie liée à leur scolarité. Elle a été construite afin de mettre à jour les mécanismes à l’œuvre impliqués dans la compréhension de situations « ordinaires » de classe et de cour de récréation des 6-10/11 ans, en plaçant ces dernières dans la dialectique réalité externe / réalité interne dans le but d’en dégager des hypothèses à partir des comportements observés. Pour ce faire, garçons et filles de Picardie -échantillon représentatif, N=665-, ont été invités à se positionner en terme de leurs capacités à « supporter » ces situations à partir d’un questionnaire de 48 questions. Pour une partie de l’échantillon, les réponses ont été mises en regard de la dimension imaginaire émanant de ces mêmes situations à partir d’une méthodologie projective (T.A.T. scolaire de Nathan) analysée quant à elle sous l’angle des relations telles que vécues et rapportées avec les espaces impliqués (grille d’analyse émanant des travaux de la psychanalyste Klein). L’estime de soi (Coopersmith) a complété l’approche. Les résultats ont été traités par l’analyse factorielle des correspondances. L’intervention rappellera d’abord brièvement le cadre théorique et méthodologique de la recherche. La présentation des résultats insistera plus particulièrement sur le vécu des relations des jeunes à leurs enseignants, parents et pairs en fonction des variables sexe et culture; sur la place faite au conflit et à son issue ; sur les liens existants entre estime de soi/imaginaire/vécu des situations. En conclusion sera proposé un mécanisme de fonctionnement inféré des résultats suivi de pistes de propositions d’actions possibles à visée préventive. Le présent propos ici n’est pas d’aborder directement les violences scolaires qui se développent généralement plutôt en aval de la tranche d’âge de ces enfants (5-6 / 10-11 ans), mais de repérer ce qui, en amont de l’adolescence, période par excellence de ces manifestations, peut contribuer à les annoncer, les repérer, voire les expliquer, notamment à partir des rapports que dès cet âge les élèves entretiennent avec leur scolarité et l’univers scolaire. On peut en effet penser qu’un certain nombre de comportements observés à l’adolescence, allant jusqu’à la délinquance, ont des antécédents dans l’enfance, et se sont sans doute déjà exprimés à bas bruit, mais qu’il n’y a pas été prêté suffisamment attention. Cette communication repose sur une recherche menée avec le soutien du Conseil Régional de Picardie ( ). Elle portait sur les difficultés des élèves d’école primaire et était structurée par trois axes ou sortes de postulats ( ). - La dimension scolaire avait été envisagée comme dépassant l’enceinte scolaire (classe et cour de récréation) pour concerner la totalité des situations dans lesquelles est impliqué le rapport à l’école et au savoir. Donc également le domicile de l’élève et le trajet domicile / l’école. - Toutes les situations scolaires «ordinaires» y avaient été considérées comme génératrices potentielles de tensions pour certains élèves et l’analyse de ces tensions avait également été recherchée dans la dimension de l’imaginaire. - avait également été retenu le point de vue des élèves. Ce contexte est partiellement repris dans cette communication. Apportons d’abord quelques précisions sur le cadre de la recherche et son support méthodologique.

ISSN: 0258-395X

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