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Sous l'Ancien Régime, la relation de l'homme à l'hygiène est en constante évolution. L'étude des pratiques de propreté à travers le cas d'une famille de noblesse de robe, les Harlay de Beaumont, prouve que le souci de vivre dans un cadre hygiénique s'impose énormément dans les milieux aisés en France aux XVIIème et XVIIIème siècles. Les pratiques de l'hygiène sont à étudier à travers les inventaires après décès, actes notariés qui permettent de pénétrer au sein des foyers et de dévoiler les comportements quotidiens des groupes sociaux. L'étude de cas de cette famille, prouve que même dans les sociétés préscientifiques, il y a lieu de s'occuper de l'hygiène corporelle, de la propreté du linge et du foyer. Le « bien être » est lié étroitement à un imaginaire bien déterminé du corps humain, un imaginaire qui privilégie le visible et marginalise l'invisible.
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