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|d Ignorer notre histoire c’est se condamner à revivre en permanence nos fautes passées dans notre présent et futur. Mais, d’un autre côté, prendre appui sur une fausse conception de notre histoire revient à injecter dans notre futur les germes de sa propre faillite et destruction, notamment, culturelle, sociale et politique. Aussi, l’idée de la capitalisation de notre histoire véridique et fiable se révèle être, aujourd’hui, un enjeu majeur. C’est à ce niveau, justement, que les Archives prennent toute leur importance, notamment, quand il s’agit des archives audio visuelles. De fait, comme pièces ayant, souvent, un fort impact psychologique et une valeur probatoire documentant les faits de façon objective, traçable et presque réelle, les archives audio visuelles facilitent la reconfiguration des pièces du puzzle d’une histoire vraie et authentique. \ Aussi, considérant que les idéaux de la révolution arabe doivent être intégrés dans la conscience collective. Nous supposons que ce sont les archives, notamment audio visuelles, qui permettraient de rappeler les vies, l’ancre et les voix qui ont été sacrifiés pour la construction du nouvel Etat arabe et, in fine, à donner un autre contenu au construit du citoyen arabe. C’est dans ce sens que s’inscrit la présente communication organisée en trois parties, allant de l’explicitation du lien entre la construction de sens et la mémoire à la définition du rôle des archives audiovisuelles dans la construction de l’Etat moderne répondant aux exigences de la nouvelle identité arabe, en passant par le rapport qu’entretiennent les archives audiovisuelles avec la mémoire.
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