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Les mesures d'ordre intérieur en droit administratif français et algérien: le cas des circulaires et instructions de service

العنوان المترجم: Internal Measures in French and Algerian Administrative Law: The Case of Circulars and Service Instructions
المصدر: مجلة القانون المغربي
الناشر: دار السلام للطباعة والنشر
المؤلف الرئيسي: Rabbi, Ahcene (Author)
المجلد/العدد: ع34
محكمة: نعم
الدولة: المغرب
التاريخ الميلادي: 2017
الشهر: مارس
الصفحات: 5 - 34
DOI: 10.37258/1282-000-034-016
ISSN: 1114-4971
رقم MD: 872112
نوع المحتوى: بحوث ومقالات
اللغة: الفرنسية
قواعد المعلومات: IslamicInfo
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520 |d La présente étude, a trait aux mesures d'ordre intérieur, notamment les circulaires et /ou instructions et leur place en tant que source de droit administratif. C'est une étude comparée entre le droit administratif français et celui algérien. Traditionnellement, les circulaires et instructions sont considérées comme des actes administratifs unilatéraux mais non des actes exécutoires, c'est-à-dire des actes ne pouvant pas modifier l'ordonnancement juridique ou pour utiliser un concept consacré, ne faisant pas grief. \nEn effet, il est acquis par la doctrine et la jurisprudence voire le législateur lui-même, que pour son organisation et son fonctionnement interne, l'administration publique, par le biais de ses responsables hiérarchiques (Premier ministre, ministres, préfets, walis voire le Chef de l'Etat), est habilitée à édicter des normes adressées aux fonctionnaires pour application. Ces documents internes contiennent soit des instructions sur le comportement à tenir par les fonctionnaires vis-à-vis des fonctionnants du service public, soit des explications et des interprétations sur des lois et règlements à appliquer. Elles ne peuvent sortir de ce cadre notamment l'interprétation. Et parce que elles sont destinées pour les subordonnés au niveau des administrations, en principe, eiles ne font pas grief aux administrés, qui ne sont d'ailleurs pas censés en avoir pris connaissance. Or, ce principe guidant l'édiction de ces mesures d'ordre intérieur que sont les circulaires et instructions, n'est pas totalement respecté par les responsables administratifs, en ce sens que certaines de ces circulaires et instructions peuvent contenir des dispositions à caractère réglementaire, c'est-à-dire à caractère général. \nDès lors, la question qui se pose (la problématique), c'est, quelle est la position du juge administratif en la matière? La réponse (à la problématique) est que, la position du juge, que ce soit en France ou en Algérie, a été sans ambages : les circulaires et les instructions qui font griefs, sont susceptibles de recours devant le juge de l'excès du pouvoir et donc susceptibles d'annulation. En France, deux arrêts de principe, ont consacré cette position du juge; il s'agit notamment des arrêts du Conseil d'Etat respectivement celui de 1954 «Institution Notre-Dame de Kreisker» et de celui de 2002 «Mme DUVIGNÈRES». En Algérie, il s'agit d'abord de l'arrêt de la chambre administrative de la Cour Suprême de 1980 dénommé «SN SEMPAC C/OAIC» (du temps de l'unité de juridiction). Mais plus tard, le Conseil d'Etat, lui aussi a consacré dans ses arrêts, solennellement ce principe (l'ère de la dualité de juridiction). Par ailleurs, il faut ajouter que le législateur et pour permettre aux citoyens de déférer ces mesures d'ordre intérieur devant le juge administratif, que ce soit en France ou en Algérie, a édicté des textes juridiques, obligeant les administrations publiques, à publier les circulaires et instructions qu'elles édictent et ce par tout moyen approprié. L'objectif visé, étant le contrôle du respect du principe de légalité. 
520 |f This study relates to the measures of internal order, in particular periodical issuances and / or instructions and their place as a source of administrative law. It is a comparative study between French administrative law and that of Algeria. Traditionally, periodical issuances and instructions are considered unilateral administrative acts but not enforceable acts, that is to say acts that cannot change the legal order or to use a consecrated concept, not adversely affecting. \nIndeed, it is acquired by the doctrine and the jurisprudence even the legislator himself, that for its organization and its internal functioning, the public administration, by the means of its hierarchical persons in charge (Prime Minister, ministers, walis even the Head of State), is empowered to issue standards addressed to civil servants for application. These internal documents contain either instructions on the behavior to be adopted by officials vis-à-vis public service employees, or explanations and interpretations of the laws and regulations to be applied. They cannot go beyond this framework, notably interpretation. And because they are intended for subordinates at the administrative level, in principle, they do not adversely affect the citizens, who are moreover not supposed to have read them. However, this principle guiding the enactment of these internal measures that are periodical issuances and instructions, is not fully respected by administrative officials, in the sense that some of these periodical issuances and instructions may contain provisions of a regulatory nature. , that is to say of a general nature. \nTherefore, the question that arises (the problem) is, what is the position of the administrative judge on the matter? The answer (to the problem) is that, the position of the judge, whether in France or in Algeria, was unequivocal: the periodical issuances and the instructions which are grieving, are susceptible to appeal to the judge of the excess of the power and therefore subject to cancellation. In France, two decisions in principle enshrined this position of the judge; these are in particular the judgments of the Council of State respectively that of 1954 "Institution Notre-Dame de Kreisker" and that of 2002 "Mme DUVIGNÈRES". In Algeria, it is first of all the judgment of the administrative chamber of the Supreme Court of 1980 called "SN SEMPAC C / OAIC" (from the time of the unity of jurisdiction). But later, the Council of State, also consecrated, in its judgments, solemnly this principle (the era of the duality of jurisdiction). Furthermore, it should be added that the legislator , to allow citizens to refer these internal measures before the administrative judge, whether in France or Algeria, has enacted legal texts, obliging public administrations, to publish the periodical issuances and instructions they issue by any appropriate means. The aim is to monitor compliance with the principle of legality. \nThis abstract translated by Dar AlMandumah Inc. 2018 
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