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L’ampleur et la persistance des déséquilibres des comptes courant observés dans plusieurs pays constituent une question centrale à la fois pour les décideurs publics que pour les chercheurs appliqués en macroéconomie internationale. Toutefois, sur le plan empirique, particulièrement dans les pays émergents et en développement, cette question ne retenait que peu d’attention. Cette étude analyse l’interaction dynamique entre le taux de change réel effectif (TCRE) et le compte courant dans le cas du Maroc durant la période 1980-2014. En s’appuyant sur l’approche de Lee et Chinn (1998, 2006) et Chinn et al. (2007), les chocs du taux de change réel et du compte courant sont identifiés respectivement comme étant transitoires et permanents. En utilisant un VAR structurel bi-varié identifié à la Blanchard et Quah (1989), nos résultats montrent que le choc permanent a un effet positif et persistant sur le taux de change réel et le compte courant. Par ailleurs, le choc transitoire engendre une dépréciation temporaire du taux de change réel et une amélioration du compte courant. Ces résultats sont conformes aux intuitions théoriques.
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