520 |
|
|
|d La lecture n’est pas une simple technique de perception, mais c’est un engagement exploratoire, dont le but est d’amener les apprenants dans une société, à définir, à comprendre et à maîtriser les systèmes en relation avec la sémiotique socio-culturelle. A l’heure actuelle, les méthodes tentent de concilier l’accès au sens du texte et le désir de lire chez l’enfant. Les recherches se développent et trois grands courants méritent d’être soulignés : a)Les approches linguistiques, notamment à travers les approches textualistes de J.M.Adam, A. Petit jean (1992), B. Combette et R. Tomassone. b)Les approches cognitives qui s’attachent à répondre à une question simple : « qu’est ce qui se passe quand on lit ? ». Ces travaux de psychologie cognitive éclairent le fonctionnement des activités mentales et s’attachent à définir les processus de la compréhension avec les travaux de J.F.Richard (1990) ou de B.M.Barth. c) Les approches historiques et culturelles qui permettent de situer l’apprentissage de la lecture dans ses perspectives historiques au sein des pratiques sociales (R. Charrier (1996), J. Hébrard (1998). Les enfants qui entrent à l’école appartiennent à des familles différentes. Leur expérience langagière s’est réalisée au sien de la famille. Et selon la couche ou la classe sociale où se définit la famille, la pratique de la lecture se diversifie considérablement. Plus la pratique de celle-ci est déjà assurée dans la famille, plus l’enfant est proche du but : parler comme l’école le lui demande. Il s’agit de comprendre l’expérience des élèves et des enseignants et leur perception de la démarche d’apprentissage de la lecture à l’école primaire, afin de relever des facteurs expliquant les difficultés entravant l’accès au savoir-lire. Les enfants ont passé un test de lecture (MES APPRENTISSAGE EN FRACAIS, livre de l’élève, p37). À l’issue de ce travail, nous avons mieux compris l’articulation entre les facteurs individuels, socioculturels et institutionnels et l’accès au savoir lire chez les enfants.
|