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|d Des liens de plus en plus étroits se tissent, dans le monde d’aujourd’hui, entre l’activité traduisante et les sphères de production tout azimuts. D’ailleurs, la mondialisation si controversée soit-elle semble avoir pris de court le monde professionnel de la traduction et de l’interprétation du moment que la globalisation en tant que nouveau mode de consommation et surtout de communication et d’accès à l’information suppose le renforcement des capacités des nouveaux « passeurs » du 21ème siècle, avec toute la charge oxymorique du terme ricoeurien, prenant la forme d’un parallèle chiasmatique entre le « modus » péjoratif et mélioratif. En effet, le passeur, dans un sens, n’est autre que ce « complice », cet « acolyte » dont l’activité n’est autre que de permettre à des clandestins de passer la frontière alors que dans une autre acception, le passeur, dans la littérature funéraire de l’Egypte antique est un dieu assoupi et un marinier d'eau douce. Derechef, c’est dire combien est la complexité du vocable qui pose, d’ores et déjà, toute la problématique inhérente aux défis à relever pour deux disciplines censées appuyer la traduction, en l’occurrence la traductologie et de facto, sa corollaire, la didactique de la traduction.
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