المستخلص: |
Hyper-mobilité, flux migratoires incessants et difficilement gérables, intégrismes multiformes, discours discriminatoires et ethnocentristes, chosification des cultures et des identités, autant de dérives et non des moindres menaqant la société actuelle, apparemment impuissante et déstabilisée. Unique alternative, I'interculturel qui s'impose et impose une négociation entre les pensées occidentale et non occidentale, et ce pour rendre possible la cohabitation. Dans ce sens, la traduction revét une importance capital dans la mesure oü elle permet l’accés å la vision de l’autre. La présente réflexion s’assigne deux objectifs. D’une part, elle s’évertue å «désoccidentaliser», en quelque sorte, l’interculturel en interrogeant la pensée interculturelle arabo-musulmane å travers deux figures emblématiques: Ibn Rochd et Khatibi. D'autre part, elle pose les jalons d’une tradition, celle d’orienter les travaux de traduction vers Ies recherches interculturelles, notamment non occidentales de repositionner épistémologiquement et susceptibles conceptuellement l’interculturel et de contribuer, d’une certaine maniére, au vivre ensemble tant souhaité.
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