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تعد التربية الموسيقية مادة مهمة في تربية النشء، ويمكن أن يفعل دورها الحقيقي في المدارس لتحقيق أهداف تعود بالفائدة على المتعلمين، بدءا من دير الحضانة والطور الابتدائي وإلى ما بعد الطور الثانوي. لم تغفل وزارة التربية عن هذا الدور، والدليل على ذلك محاولة إدراجها في مختلف الأطوار الدراسية. إلا أن واقع تدريسها لم يرقى إلى المستوى المطلوب، ويعود ذلك لعدة أسباب قد ذكرناها سابقا، ولعل من أهمها نقص التأطير، وبخاصة في الطور التحضيري والابتدائي. يمكن للطبقة المفكرة والفاعلة في ميدان التربية والبحث العلمي وضع أسس لتفعيل تدريسها وتحقيق قفزة نوعية في ذلك، باستغلال الممارسات الموسيقية النابعة من موروثنا الموسيقى الثري والمتنوع. ولتحقيق ذلك، لا يسعنا إلا أن نحول مجمل تلك المعارف الموسيقية المكتسبة من الممارسات الاجتماعية، إلى معارف قابلة للتدريس، ويعد التحويل التعليمي (الديداكتيكي) الأداة العلمية الناجعة لتحقيق مسار التحويل هذا، بعد تحديد الإشكاليات وتسطير الأهداف، في ظل الرهانات ومتطلبات عصر الرقمنة والعولمة.
Les vertus de l’éducation musicale sont nombreuses, le chant collectif et les pratiques musicales au sein du groupe, procurent un épanouissement personnel, et favorise le développement social des enfants. L’école algérienne a prit compte de cela, et ne cesse de généraliser l’enseignement de l’éducation musicale dans notre pays. Des programmes sont établis au long des années d’études des élèves, encadrés par les enseignants de l’éducation musicale spécialistes en la matière. Toutefois, et malgré les efforts déployés, nous constatons un manque remarquable de cette catégorie d’enseignants, et leurs inexistence dans le cycle primaire. Par expérience vécu sur le terrain ,en ma qualité de professeur, formateur d’enseignants de musique des cycles moyens et secondaires, et en tenant compte des programmes ,à la fois enseignés aux futurs enseignants- dans le département de musique à l’école normale supérieure- et les programmes enseignés dans les lycées et collèges, on remarque très vite, que la musique algérienne - avec toutes les pratiques qui l’accompagnent- est malheureusement, très peut abordée dans les dits programmes. Or, ces pratiques musicales ancestrales, doivent en trouver une place privilégiée. Notre question a donc, un objectif double, il s’agit d’abord de connaitre la part de la musique algérienne au sein des programmes de l’éducation musicale, et en second lieu, proposer des mécanismes, qui rendent possible sa didactisation, en ouvrant un grand chantier de réflexion avec toute la nappe pensante, autour de cette question.
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